Discours du Représentant Adjoint PNUD, au comité de pilotage de démarrage du programme conjoint Pacte Vert Résilience - UE

8 mai 2025
Le programme Pacte Vert Résilience incarne une réponse collective aux défis du Grand Sud de Madagascar, unissant nos forces pour transformer les vulnérabilités en opportunités durables. À travers l’agro-pastoral résilient, la préservation des écosystèmes et une gestion intégrée des risques, nous bâtissons un avenir où les communautés les plus fragiles deviennent actrices de leur résilience.
M. Jean-François Dubuisson, Représentant Résident Adjoint du PNUD Madagascar - Comité de Pilotage du Pacte Vert Résilience, Tolagnaro

(Liste protocolaire)

Nous sommes honorés d’être réunis ici aujourd’hui pour le Comité de Pilotage de démarrage du Volet Résilience de l’Action Pacte Vert. Ce programme, financé par l’Union Européenne, incarne une réponse collective aux défis du Grand Sud de Madagascar. Un programme Résilience qui ambitionne de renforcer la résilience durable dans le Grand Sud de Madagascar.

L’action comprend deux volets complémentaires. D’un côté, le projet TALAKY BE, dans une zone verte autour de Beampingaratsy. De l’autre, le programme Résilience, dans les zones fragiles de l’Anosy et de l’Androy, souvent touchées par la sécheresse. Ce dernier est porté par un consortium de quatres agences du Système des Nations Unies: le PNUD, le PAM, la FAO et l’UNICEF. Elles ont uni leurs expertises dans un programme conjoint, sur lequel nous allons échanger cet après-midi. Mais, ce qui est tout aussi important, le Comité de Pilotage a pour mission de piloter stratégiquement ce volet Résilience, en garantissant son alignement sur les priorités nationales et locales

Ce programme s’appuie sur trois axes principaux :

  • D’abord, le développement d’un secteur agro-pastoral diversifié et résilient,
    avec un fort accent sur la nutrition.
  • Ensuite, la préservation des écosystèmes, 
    et en particulier la gestion durable des ressources en eau.
  • Enfin, l’amélioration de la gestion des risques et des crises,
    en promouvant une meilleure coordination entre aide humanitaire, développement et paix.

L’approche adoptée repose sur une synergie forte entre les acteurs. Elle vise à répondre aux besoins immédiats, mais aussi à moyen et long terme, des communautés les plus vulnérables. Des dimensions transversales sont aussi intégrées dans toutes les interventions : la nutrition, le genre et la protection de l’environnement. Elles impacteront directement des milliers de vies dans les communautés vulnérables. Le programme Résilience est mis en œuvre à plusieurs niveaux : au niveau national, régional, et communautaire, en partenariat avec les ONG. 

Une structure de gouvernance est aussi en cours de mise en place à travers notre réunion de ce cet après-midi. Elle permettra une coordination efficace, une bonne appropriation, et un suivi rigoureux des activités par toutes les parties prenantes. 

Notre réunion d’aujourd’hui marque donc le démarrage de cette gouvernance du projet. Il s’appuie sur trois niveaux : stratégique (COPIL), technique (Comité Conjoint de Suivi Opérationnel ou CCSO) et opérationnel (UGP). Elle a été précédée par les Comité Conjoint de Suivi Opérationnel, ou CCSO, dans les deux régions de l’Anosy et l’Androy au début du mois d’avril. 

Ces comités techniques ont veillé à àligner les actions entre les composantes ONU et ONG, assurer un suivi rigoureux du Plan de Travail Annuel (PTA) pour la première année, valider le ciblage des communes d’intervention et maintenir un dialogue permanent avec l’Assistance Technique. Les CCSO quant à eux ont assurés la pré-validation des outils de travail conjoints dont le PTA et le ciblage. Cette architecture garantit et assure une coordination efficace, transparente et inclusive.

La réunion du Comité de Pilotage de cet après-midi servira donc à valider les recommendations techniques des CCSO. Les décisions prises aujourd’hui guideront nos actions pour les prochains mois. Le lancement officiel de l’Action Pacte Vert sera d’ailleurs prévu dans quelques mois, au niveau national. 

Nous tenons à réaffirmer l’engagement fort des agences du Système des Nations Unies à Madagascar. Nos gratitudes vont aux autorités locales, aux agences des Nations Unies et aux ONGs pour leur engagement. Nous sommes aux côtés du Gouvernement et des deux Régions pour renforcer les secteurs clés : l’agriculture, l’élevage, la nutrition, l’eau, la gouvernance des risques et la coordination de l’aide humanitaire, développement et paix. Vous pouvez compter sur nous pour mener à bien cette mission.

Enfin, nous lançons un appel aux partenaires étatiques, aux partenaires techniques et financiers ainsi que la la société civile et le le secteur privé. Votre contribution est essentielle pour la réussite du Pacte Vert, Programme Résilience dans le Sud de Madagascar. Travaillons ensemble comme on l’a toujours fait auparavant, pour transformer les défis en opportunités durables. 

Je vous remercie de votre aimable attention.

Mankasitraka, Tompokolahy, Mankasitraka Tompokovavy.