Sur les hauteurs de Kpalimé, un souffle nouveau a porté l’espoir et la solidarité. Pendant deux jours, 45 jeunes et femmes du Bénin, du Burkina Faso et du Togo se sont réunis 24 au 25 mars 2025 à Kpalimé, au Togo pour renforcer la cohésion sociale transfrontalière, sous l’impulsion conjointe du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM).

Face aux tensions et aux menaces d’extrémisme violent, qui fragilisent les zones frontalières, cette rencontre a mis en lumière le rôle essentiel des jeunes et des femmes. Présents en première ligne des initiatives communautaires, ils demeurent des acteurs clés à intégrer aux dynamiques de paix régionales.

À travers des échanges enrichissants, les participants ont partagé des histoires de résilience, de médiation communautaire réussie, mais aussi des défis persistants. Le dialogue, nourri par le partage des meilleures pratiques—qu’il s’agisse de l’éducation à la paix, de l’accueil solidaire des réfugiés ou des mécanismes locaux de prévention des conflits—a ouvert de nouvelles perspectives.

Renforcer les liens au-delà des frontières

Dans un souci de prolonger les discussions et renforcer la coopération, une plateforme numérique d’échange sur WhatsApp a été mise en place, permettant aux acteurs locaux de réagir en temps réel aux situations de terrain.

« Ce n’est que le début d’une dynamique régionale portée par la jeunesse et les femmes, au service d’un avenir apaisé », a affirmé Adam OROU GUERE, l’un des participants béninois, à l’issue de l’atelier.

Grâce aux projections de films, aux performances culturelles et aux ateliers interactifs, la diversité des identités a été valorisée, contribuant à la construction d’une vision commune de la paix. Cette initiative prouve une fois de plus que la lutte contre l’extrémisme violent repose sur trois piliers essentiels :

• Le renforcement du lien social,
• La valorisation des initiatives locales,
• La reconnaissance du rôle moteur des jeunes et des femmes.

Par cette rencontre, le Programme d’appui à la prévention des conflits dans l’espace frontalier du Bénin, Burkina Faso et Togo, financé par le Fonds des Nations Unies pour la consolidation de la paix (PBF), franchit une nouvelle étape dans sa mission : transformer les frontières en espaces de coopération et de solidarité.