Discours de Dr Edward A. Christow, Représentant Résident du PNUD à Madagascar à la cérémonie d’ouverture de "Parlons Développement, 2ème édition"
8 juillet 2025
"Le développement ne se décrète pas, il se construit avec les citoyens — et notamment avec vous, les jeunes. Votre voix, vos aspirations, vos solutions sont essentielles pour bâtir l’avenir."Dr Edward A. Christow, Représentant Résident du PNUD
(Liste protocolaire)
C’est avec un grand plaisir que je prends la parole ce matin pour cette 2ᵉ édition de "Parlons Développement" – une initiative qui, plus qu’un simple événement, reflète un engagement commun pour un développement participatif, inclusif et orienté vers l’avenir.
En effet, Parlons Développement, c’est bien plus qu’une série de rencontres. C’est un espace de dialogue citoyen, ancré dans l’écoute active, le débat ouvert, et l’émergence d’idées nouvelles pour relever ensemble les défis du développement à Madagascar.
Cette initiative s’inspire d’un programme que j’ai eu le privilège de co-construire avec la Banque mondiale lorsque j’étais Représentant Résident du PNUD au Maroc. Là-bas, comme ici à Madagascar, une évidence s’est imposée : le développement ne se décrète pas, il se construit avec les citoyens — et notamment avec vous les jeunes. votre voix, vos aspirations, vos solutions sont essentielles pour bâtir l’avenir.
Après une première édition consacrée à l’insertion professionnelle, nous abordons aujourd’hui un sujet au cœur de l’actualité : la digitalisation de l’enseignement supérieur.
Il s’agit d’un sujet stratégique pour Madagascar. Car la digitalisation peut être un formidable levier de transformation sociale, d’innovation et de compétitivité et pour le développement humain. Mais à l’inverse, si elle reste inégalitaire ou inaccessible, elle risque de creuser davantage les fractures sociales, territoriales et générationnelles.
C’est pourquoi, Chers étudiants, Chers collègues, Chers enseignants,
Je tiens à vous adresser un message particulier de gratitude et d’encouragement. Vous êtes les premiers acteurs de cette transition. Et vous êtes surtout ceux qui la vivez, au quotidien, dans vos parcours d’apprentissage.
Je salue avec admiration l’engagement des associations pédagogiques étudiantes, qui ont travaillé main dans la main pour organiser cette édition, comme elles l’avaient fait pour la première. Votre implication est un signal fort de leadership citoyen, de responsabilité et d’espoir. Vous ne vous contentez pas de subir les mutations du système universitaire, vous en êtes les bâtisseurs.
Je tiens également à remercier l’Université d’Antananarivo, son Président, ses équipes académiques et administratives, pour leur accueil, leur soutien logistique et leur contribution active à la réflexion sur l’université de demain.
Je voudrais aussi exprimer toute ma gratitude à Madame la Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, ainsi qu’à Madame la Ministre du Développement Numérique, des Postes et des Télécommunications, pour leur appui constant au dialogue interinstitutionnel, à l’innovation et à l’action concertée. Je salue également la Banque mondiale, partenaire engagé et coorganisatrice de cette édition, ainsi que l’ensemble des acteurs mobilisés : entreprises, opérateurs télécoms, experts, société civile… Vous êtes nombreux à avoir répondu présents, et cela témoigne d’une volonté collective de construire des ponts entre les institutions et les citoyens, entre les décideurs et les étudiants, entre les politiques publiques et les réalités du terrain.
Car Parlons Développement n’est pas un événement ponctuel. C’est un processus. Aujourd’hui à Antananarivo, demain à Tuléar, Fianarantsoa, et dans d’autres régions du pays.
Ce que nous bâtissons ici ensemble, c’est un cadre de dialogue permanent, une dynamique nationale, et, au fond, un contrat social renouvelé, fondé sur la confiance, la participation et l’innovation partagée.
En conclusion,
Je vous remercie toutes et tous, pour votre présence, votre engagement et votre volonté d’agir pour faire avancer Madagascar.
Merci aux enseignants, aux partenaires institutionnels, aux collègues du PNUD et de la Banque mondiale, aux modérateurs et aux médias.
Et une nouvelle fois : merci à vous, chers étudiants. Votre voix compte. Elle éclaire notre route collective. Elle trace les chemins du possible.
Misaotra tompoko.