Le PDL-145T : une réponse aux besoins des communautés du Bas-Uélé

23 mars 2024

poignée de main Damien Mama, RR du PNUD et Jean-Robert N. Bombiti Gouverneur de Bas-Uélé

Photo PNUD-RDC

Jean-Robert N. Bombiti « Nous sommes satisfaits parce que les infrastructures sortent du sol » dixit le Gouverneur de la province. En mission à Kinshasa, le gouverneur de la province, M. Jean-Robert Nzana Bombiti, a échangé le 8 mars 2024, avec le Représentant Résident du PNUD, Damien Mama. Il a reconnu, que sa province fait face a un défi logistique immense à cause de la vétusté et du délabrement avancée des infrastructures routières. 
Faire sortir du sol ces infrastructures éducatives, sanitaires et administratives dans les localités où rien n’existe, les véhicules ne sont jamais arrivés faute des routes, peut paraître, une mission impossible pour certains. 
M. Jean-Robert Nzana Bombiti, a exprimé sa satisfaction sur l’évolution des travaux sur le terrain, non seulement sur PDL-145T mais également des projets mis en œuvre dans sa province notamment le projet PIRRED Oriental. 
« Je peux avouer que les travaux avancent très bien à notre grande satisfaction. J’ai fait une visite sur les chantiers et je peux affirmer que les travaux progressent bien. Je suis content de l’évolution des travaux » a déclaré le gouverneur. 

« Avec le PDL 145 T, nous avons connu les débuts difficiles. Cela était dû aux nombreuses difficultés que nous connaissons dans la province du Bas Uélé notamment la vétusté et le délabrement des infrastructures routières. Il y avait aussi des problèmes liés à trouver des contractants locaux et d’autres qui étaient prêts à venir travailler dans le Bas Uélé. Tous ces problèmes ont été résolus en grande partie. Je peux avouer que les travaux avancent très bien à notre grande satisfaction. » précise le gouverneur.


 

EP Monga, Territoire de Bondo

Photo PNUD-RDC

 Il a abordé la question liée à l’implication des communautés locales à divers niveaux de mise en œuvre des travaux dans les différentes contrées.  M. Damien MAMA a rassuré que c’est un des principes  d’appropriation du PDL 145T par les communautés. Elles sont impliquées à divers niveaux : l’approvisionnement des chantiers en materiaux locaux (sable, graviers, moellons, eaux, etc.), l’acheminement des materiaux manufacturés sur les chantiers par les détenteurs de pirogues, vélos et motos pour les uns et les camions pour les autres.  
 

Augustin GBASABE, Directeur de l’École Primaire Mongbondo, du territoire de BUTA, relève que son école n’a jamais bénéficié d’une infrastructure moderne. Il fallait, souligne-il, interrompre fréquemment les cours pendant les saisons de pluies. Ce qui ne sera le cas avec les nouveaux bâtiments en construction, note Augustin GBASABE.  Il remercie les autorités qui ont choisi son école dans le cadre de la mise en œuvre du PDL 145 T. I invite le Programme des Nations Unies pour le Développement et le prestataire, à accélérer les travaux afin de leur permettre de quitter les salles de classes de fortune.  

Augustin GBASABE, directeur de l’Ecole Primaire Mongbondo, du territoire de BUTA

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Après plusieurs processus infructueux dus à la spécificité de la province du Bas-Uélé notamment l’enclavement, 5 entreprises : Safricas, GCK, GETRAPU, ETISAC et GSER, ont été sélectionnées pour réaliser 68 infrastructures dans les 6 territoires de la province. Ces entreprises ont une expérience dans la province notamment sur leurs capacités à faire face aux défis et contraintes logistiques.  Malgré ces défis logistiques accentués par les pluies exceptionnelles de cette année, les prestataires ont mis en place des stratégies pour assurer l’approvisionnement des chantiers en matériaux de construction durant la saison sèche, afin de rattraper le retard. 


 

Photo de famille du Comité Technique Provincial (CTP), structure chargée d’assurer le suivi de l’exécution du Porgramme

Photo PNUD-RDC

Pour s’assurer de l’état d’évolution des travaux dans la province, le Comité Technique Provincial (CTP), structure  chargée d’assurer le suivi de l’exécution du Programme, a tenu dans sa réunion mensuelle, sous la présidence du vice-gouverneur M. KONDANGA Christophe, afin de passer en revue l’évaluation des travaux. En plus des contraintes logistiques, 2 autres problèmes ont été soulevés et discutés par le CTP. Il s’agit de la tracasserie auxquelles font face les prestataires et l’insécurité dans certains territoires, qui entravent le bon déroulement des travaux