LA CONTRIBUTION DU PNUD DANS L’AUTONOMISATION SOCIO-ECONOMIQUE DES FEMMES

1 avril 2022

Distribution de la 3è tranche à Mwaro aux femmes bénéficiaires du projet d'autonomisation socioéconomique des femmes.©Fleury Kid Ineza/PNUD Burundi,2022

L’autonomisation socio-économique de la femme  est au cœur des interventions du PNUD tout comme les autres groupes à besoin spécifique. Cela s’aligne aux textes aussi bien internationaux que nationaux tels que l'agenda des Objectifs de Développement Durable 2015-2030 (ODD) #ODD5 #ODD8 #PNUD #Burundi, le Plan National de Développement 2018-2027 (PND) et le Document du programme Pays du PNUD Burundi 2019-2023 (CPD) qui offrent une opportunité majeure de renforcer la création d’opportunités économiques au niveau local en vue d’augmenter le niveau des revenus des personnes pauvres et vulnérables, en particulier les femmes et les jeunes, dans l’optique de ne laisser personne pour compte.

Dans cet même ordre d’idée, le PNUD via le projet d’Autonomisation Socio-Economique des Femmes a octroyé à huit mille huit cents femmes (8800) femmes issues de treize communes (13) des provinces Rutana, Cankuzo, Mwaro et Karusi la 3ème tranche du transfert monétaire à raison de quatre mille franc bu (40.000) par personne et par tranche.

Ce transfert permettra aux femmes bénéficiaires de booster leur niveau d'achat et leur aptitude à participer dans des activités d'épargne (VSLA) afin de réduire leur exclusion.
Cet appui du PNUD est d’une grande importance car, ça des impacts sur la vie socio-économique de la femme. Avant les bénéficiaires du projet autonomisation étaient très pauvres et  ne pouvez pas adhérer dans les groupements d’épargne et crédit car, n’ayant pas des cotisations requises. En plus, personne ne pouvait leur prêter de l’argent pour s’en acquitter. Mais actuellement, chaque fois qu’elles bénéficient du transfert, elles font l’épargne et crédit et leurs idées ont totalement changé et elles ont l’espoir d’avenir car, elles peuvent subvenir aux besoins essentiels comme la nourriture, l’habillement, la scolarisation des enfants....

Au niveau économique, les femmes bénéficiaires du projet autonomisation des femmes ont acheté des chèvres par groupement de cinq tout en continuant l’épargne et crédit. Au moment du partage, chacun a un capital lui permettant de mener à bien ses activités économiques et tout le monde a l’espoir d’une vie meilleure comme l’indique une des participants au projet : « Nous espérons évoluer car, une fois que ces chèvres se seraient multipliées, nous allons pouvoir nous acheter des vaches  et des  porcs  ce qui a des effets positifs sur la productivité des sols et nous allons mener une vie sans faim »[1].


[1]  Une participante au projet autonomisation économique des femmes.