Au cœur du secteur 7 de Kaya – à 100km de Ouagadougou (Burkina Faso) - sur un terrain vide communément appelé « réserve », se dressent sous le soleil luisant, des parasols d’un bleu foncé sous lesquels des tables incorporées de bacs à rangement en métal qui servent désormais d’étals pour les femmes commerçantes de la ville. Ceux qui connaissent les marchés en Afrique, savent que ces lieux grouillent de monde et représentent des lieux de grands brassages où les gens s’agglutinent, échangent toutes sortes de nouvelles, se touchent, se bousculent dans un joyeux brouhaha.  

Sous l’un des parasols, Dame Zaharata Sawadogo, grande, la quarantaine bien sonnée, le teint basané et la tête couverte d’un grand-voile, trouve son nouvel étal particulièrement attrayant « Voyez-vous même comme c’est beau et utile » lance-t-elle joyeuse. « J’ai maintenant de quoi ranger mes légumes que je n’ai pas encore exposés et j’ai la table plus large et solide … » relate-t-elle avec reconnaissance. « Je salue cette initiative du PNUD et je dis merci à la mairie pour nous avoir trouvé ce nouvel emplacement ; je suis convaincue que ce nouveau marché va nous attirer du beau monde », assure Zaharata confiante.  Avec Zaharata, 30 autres vendeuses de légumes tournent le dos aux installations anarchiques. Elles ont également bénéficié de stands ! C’est le nouveau visage du marché aménagé de Kaya avec ses nouveaux dispositifs 3 en 1 (étal, abri et caisse de rangement pour légumes), face aux défis de la continuité des affaires en temps de COVID-19 ; à l’initiative de la mairie de Kaya, avec le soutien du PNUD et sur financement japonais. 

Par ailleurs, autour de ces enjeux de développement et de croissance économique, de l’égalité de genre pour le développement du commerce intra-africain, le PNUD et les Gouvernements des pays membres du Liptako Gourma à savoir le Burkina Faso, le Mali et le Niger, œuvrent à l’articulation d’un partenariat innovant à travers des initiatives phares, notamment le projet sous-régional « Commerce pour la paix dans les régions transfrontalières du Liptako-Gourma ». 

Au niveau national, on peut noter l’organisation de consultations nationales en vue de la mise en place d’un protocole sur les femmes dans le commerce par la ZLECAf et la tenue de la première édition du Forum Inclusif pour le Commerce Electronique (FICEL) au Burkina Faso. 

Ces actions trouvent une bonne résonance dans la Vision pour un « Burkina Faso compétitif dans une Afrique intégrée au bénéfice de son développement durable ». De par le taux de croissance moyen de 8,9% (entre 2015-2019) des transactions des marchandises du Burkina Faso avec le reste du monde et la présence de 41% des femmes qui interviennent dans le commerce transfrontalier, le secteur du commerce représente une véritable opportunité de stimuler la croissance, de réduire la pauvreté et d'élargir l'inclusion économique. In fine, ce qui consolide la base de l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD). 

https://twitter.com/PNUD_BFA/status/1407439026198560778 ; 

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s=19 ; https://twitter.com/PNUD_BFA/status/1409459248795426819; 

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