Niger

A propos

Le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) est présent au Niger depuis 1977. L’accord de base qui régit la coopération entre le PNUD et la République du Niger a été signé le 2 mai 1977 par le Gouvernement. En vertu de cet accord, et sous réserve de la disponibilité des fonds, le PNUD apporte et met à la disposition du Gouvernement du Niger une assistance en conformité avec les résolutions et décisions pertinentes de ses organes compétents.

Le programme triennal 2019-2021, élaboré en consultation avec le Gouvernement et les partenaires nationaux, notamment les organismes des Nations Unies, les partenaires de développement et les organisations de la société civile, représente la contribution du PNUD au Plan-cadre des Nations Unies pour l’aide au développement (PNUAD) 2019-2021, qui correspond exactement à la fin du Plan de développement économique et social 2017-2021.

Il contribue au développement du Niger dans deux domaines prioritaires indissociables du PNUAD : a) la résilience ; b) la gouvernance, la paix et la sécurité.

Il va dans le sens de la réalisation de l’Agenda 2063 de l’Union africaine et des objectifs de développement durable 1, 2, 5, 7, 8, 10, 13, 15, 16 et 17 et appuie la mise en œuvre du plan stratégique 2018-2021 du PNUD.

Ses activités seront centrées sur les femmes, les jeunes et autres personnes vulnérables dans les régions géographiques visées dans le PNUAD.

La réduction de la pauvreté multidimensionnelle, des inégalités de genre et des disparités économiques, y compris des effets néfastes des changements climatiques, associée à une bonne gouvernance démocratique, judiciaire et sécuritaire, permet de briser le cycle de la pauvreté, de renforcer la résilience et d’améliorer la sécurité. Les voies du développement dépendent de la corrélation entre l’accélération de la transformation en vue du développement durable (premier pilier du programme de pays) et l’amélioration de la gouvernance, de la paix et de la sécurité (deuxième pilier) pour les populations à risque, notamment dans les zones rurales et frontalières. Dans l’intervalle, la fourniture d’énergie propre et de moyens de subsistance et l’accès à des services judiciaires de qualité contribueront à réduire la pauvreté et à prévenir l’extrémisme violent.

À plus long terme, le renforcement de la capacité des autorités locales d’offrir des services publics de qualité, l’amélioration de la capacité d’adaptation des communautés cibles exposées aux catastrophes et risques naturels et à l’insécurité, l’affermissement de la gouvernance nationale et transfrontalière de la sécurité et de la cohésion sociale permettront aux communautés de devenir plus résilientes. La dépendance à l’égard de l’agriculture de subsistance sera atténuée par le développement de chaînes d’approvisionnement durables génératrices de revenus et d’emplois décents, en particulier pour les jeunes et les femmes, dans le secteur agropastoral et dans d’autres secteurs.

La priorité donnée à la cohésion sociale, par le biais d’un appui électoral et du renforcement des capacités institutionnelles, favorise une prise de décisions politiques et socio-économiques plus inclusive.

Les interventions s’appuient sur des stratégies intégrées adaptables et sur une présence sur le terrain et une concentration géographique plus fortes afin d’atteindre les populations les plus vulnérables, en partenariat avec les institutions nationales et décentralisées, les organisations de la société civile et les organisations communautaires, y compris les associations de femmes et de jeunes.

Compte tenu de la position géostratégique du Niger et de son rôle de premier plan dans les organisations sous-régionales, le PNUD tire parti des liens stratégiques qui existent au niveau régional pour faciliter la collaboration transfrontalière, jouer un rôle de coordonnateur et mettre en place des mesures propres à encourager la prévention des conflits.

Le PNUD travaille en partenariat avec l’équipe de pays des Nations Unies, l’Union européenne, la Banque mondiale, la Banque africaine de développement, la Banque islamique de développement et des donateurs tels que les Gouvernements allemand, danois, japonais et luxembourgeois pour mobiliser des ressources et exécuter les activités prévues.

Des partenariats sont également instaurés avec le secteur privé et le Gouvernement afin de partager les coûts, et la possibilité de conclure des accords de coopération Sud-Sud et de coopération triangulaire avec certains pays.