Atelier régional de validation des options d’adaptation aux changements climatiques s’ouvre à Maradi

25 mars 2022

Photo de famille des participants

Un atelier de validation des options d’adaptation aux changements climatiques s’est ouvert le mardi 22 mars 2022 à l’hôtel Plaza de Maradi. Conjointement organisé par les projets Plan National d’Adaptation (PNA) et Planification et Financement de l’Adaptation au Niger (PFAN), cet atelier regroupe les représentants des services techniques (Environnement, Transports, Agriculture, Hydraulique, Elevage, Equipement, Santé…), des organisations féminines et des jeunes, ainsi que de la société civile et des médias des régions de Diffa, Maradi et Zinder. La cérémonie d’ouverture de l’atelier a été présidée le Secrétaire Général de la Région de Maradi, en présence du Coordonnateur du PNA Moussa Gousmane, de celui du PFAN Issa Idi et du chef du sous-bureau PNUD de Maradi Kiari Boukar Sidik.

Avant le discours d’ouverture du Secrétaire Général de la Région de Maradi, M. Abdou Soumaïla, Team Leader résilience a prononcé un mot au nom du PNUD. Il a d’abord transmis aux autorités régionales de Maradi et aux participants à l’atelier les salutations et les remerciements de Mme Diana Louise Ofwana, Représentante Résidente du PNUD au Niger, pour leur accompagnement au processus de l’élaboration du Plan National d’Adaptation pour le Niger. Il a poursuivi, en précisant que les projets PNA et PFAN sont financés, respectivement, par le Fonds Vert pour le Climat (FVC) et le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM), à travers le PNUD et mis en œuvre en collaboration avec le Conseil National de l’Environnement pour un Développement Durable (CNEDD).  Après avoir rappelé que le processus du PNA est une initiative de la Communauté internationale visant à aider les pays les moins avancés et ceux en développement à lutter contre les changements climatiques, le représentant du PNUD a insisté sur certains phénomènes extrêmes liés aux changements climatiques. Il s’agit, entre autres, des cyclones, des fortes chaleurs, des sécheresses, des inondations et de la propagation des maladies climato-sensibles comme le paludisme et le choléra.

« Aujourd’hui, nous sommes réunis pour soumettre à votre examen les options d’adaptation issues de vos propositions lors des premières rencontres, mais aussi des travaux de réflexions et de compilation des experts accompagnant le processus PNA», a indiqué Abdou Soumaïla. «C’est vous dire que nous sommes dans la phase la plus cruciale du processus, c’est-à-dire celle de la sélection des options d’adaptation», a-t-il ajouté, précisant que «des options d’adaptation retenues, émaneront des projets et programmes de lutte contre les effets néfastes des changements climatiques, pour une mobilisation plus importante des financements, afin de rendre plus résilients les populations et les écosystèmes au Niger»

Dans son discours d’ouverture, le Secrétaire Général de la Région de Maradi a d’abord remercié le PNUD pour le choix de Maradi pour abriter l’atelier. Il a poursuivi en indiquant que l’atelier est « d’une grande importance au vu de son objectif qui est celui de valider les options d’adaptation qui permettraient à notre pays de s’adapter à moyen et à long termes aux effets néfastes des changements climatiques ».

Après avoir expliqué l’engagement du Niger dans la coopération internationale pour la lutte contre les changements climatiques, Saadou Ibrahim a rappelé l’appel lancé par le Président de la République Mohamed Bazoum à la Communauté internationale pour la création d’un fonds spécial de soutien aux pays du Sahel. « La présence à cet atelier des représentants des services techniques, ainsi que des diverses couches vulnérables et/ou acteurs clés dans la lutte contre ce phénomène, pousse à l’optimisme quant à la qualité des options qui seront retenues », a estimé le Secrétaire Général de la Région de Maradi, exhortant les participants à être assidus aux travaux et à apporter leurs contributions dans les discussions « pour proposer les options d’adaptation les plus pertinentes afin que le Niger mobilise plus de financements pour aider nos populations à mieux faire face aux effets néfastes des changements climatiques ».