Remarques de Mme Noëlla Richard, Représentante résidente adjointe, à l’atelier de restitution sur le dossier d’investissement sur la tuberculose, le VIH et la réduction des risques au Maroc
11 décembre 2025
Dossier d'Investissement sur la Tuberculose, le VIH et la Réduction des Risques au Maroc
Mesdames et Messieurs,
Je suis très honorée d’être parmi vous aujourd’hui à l’occasion de cet atelier de restitution du dossier d’investissement sur la tuberculose, le VIH et la réduction des risques au Maroc.
Au nom du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), je souhaite remercier chacune et chacun d’entre vous – nos partenaires gouvernementaux, les organisations de la société civile et les agences des Nations Unies – d’avoir pris le temps de nous rejoindre pour cet événement important.
Le PNUD a élaboré plus de 92 dossiers d’investissement dans 62 pays, couvrant différents domaines de la santé. Celui qui vous est présenté aujourd’hui est toutefois le tout premier dossier consacré spécifiquement à la tuberculose, au VIH et à la réduction des risques, et nous sommes très fiers d’avoir pu piloter ce nouveau type de démarche ici, au Maroc.
Je tiens à souligner que ces dossiers d’investissement se sont révélés être un outil de plaidoyer extrêmement utile pour les gouvernements, en particulier pour les ministères de la Santé. Ils permettent non seulement de défendre un financement accru pour la santé, mais aussi de renforcer l’action multisectorielle afin de répondre plus efficacement aux besoins des populations.
Ce dossier a été développé en étroite collaboration avec le ministère de la Santé et de la Protection sociale, et s’appuie sur de nombreux entretiens avec diverses parties prenantes. Cette approche participative a permis de mieux comprendre comment renforcer la coordination multisectorielle pour lutter contre le VIH et la tuberculose, d’améliorer les interventions de réduction des risques, et d’identifier les obstacles persistants depuis différentes perspectives, afin de garantir un dossier fondé sur des données probantes et des recommandations ancrées dans la réalité du pays.
Nous espérons que ce dossier d’investissement constituera un outil de plaidoyer solide pour le ministère de la Santé et de la Protection sociale, et qu’il contribuera à soutenir les progrès déjà significatifs du Maroc dans la riposte au VIH et à la tuberculose — comme l’illustre par exemple une prévalence du VIH aujourd’hui estimée à 0,07 % parmi la population générale.
Nous espérons également qu’il contribuera à garantir que les populations clés, notamment les usagers de drogues, ne soient pas laissées pour compte, et que les interventions de réduction des risques et de prévention combinée disposent des ressources nécessaires et de stratégies adéquates pour atteindre celles et ceux qui en ont le plus besoin — notamment à travers des efforts renforcés de sensibilisation et de lutte contre la stigmatisation.
Ce dossier vise aussi à appuyer le développement des contrats sociaux, sur lesquels le gouvernement et le PNUD travaillent déjà en étroite collaboration, afin de garantir la pérennité du rôle essentiel joué par les organisations de la société civile, en particulier dans la perspective de la transition prochaine du Maroc hors du soutien du Fonds mondial. Le Maroc est d’ailleurs considéré comme un véritable pionnier en la matière, et le travail mené par le ministère de la Santé et de la Protection sociale est régulièrement mis en avant sur la scène internationale — ce dont nous nous réjouissons.
Enfin, je souhaite adresser mes vifs remerciements à notre collègue Daisy Lanvers pour l’excellent travail accompli, ainsi qu’à l’ensemble des acteurs ayant contribué à l’élaboration de ce dossier : tout d’abord le ministère de la Santé et de la Protection sociale, que je félicite chaleureusement pour son engagement déterminant depuis le lancement du projet — qu’il s’agisse de la collecte et la validation des données, de la coordination des entretiens ou du partage de son expertise technique tout au long du processus. Je remercie également le Conseil National des Droits de l’Homme, la société civile, le Comité de Coordination du VIH et de la tuberculose (CCM), l’ONUSIDA, ainsi que toutes les parties prenantes qui ont accepté d’être interviewées et de partager leurs analyses, contribuant ainsi à enrichir le dossier et à orienter ses recommandations.
Je vous remercie de votre attention.
Je tiens à souligner que ces dossiers d’investissement se sont révélés être un outil de plaidoyer extrêmement utile pour les gouvernements, en particulier pour les ministères de la Santé. Ils permettent non seulement de défendre un financement accru pour la santé, mais aussi de renforcer l’action multisectorielle afin de répondre plus efficacement aux besoins des populations.