Atelier régional de sensibilisation à l’outil dominicain Indice de Sécurité Scolaire-Écoles Sûres (ISCERD) organisé à Dajabon

6 juin 2025
Group photo of diverse individuals seated and standing, smiling in a well-lit room.

L’intégration de la dimension de genre et de l’accessibilité dans les outils d’évaluation a constitué un point fort de l’atelier.

Photo: Alina Flores, PNUD République dominicaine

Dajabón, République dominicaine, 6 juin 2025 –. Afin de renforcer la résilience des infrastructures éducatives et hydrauliques face aux catastrophes en République dominicaine, à Cuba et en Haïti, une première session de formation régionale s’est tenue à Dajabón, réunissant une douzaine de techniciens haïtiens et dominicains.

L’atelier, conduit par l’École nationale de gestion des risques de la Commission nationale d’urgence, la Direction de la gestion environnementale et des risques du Ministère de l’Éducation, ainsi que l’Office national d’évaluation sismique et de vulnérabilité des infrastructures (ONESVIE), a permis de faire connaître l’Indice de Sécurité Scolaire-Écoles Sûres (ISCERD). Cet outil méthodologique, spécifiquement adapté au contexte caribéen, évalue la sécurité des établissements scolaires en tenant compte des infrastructures physiques, de la gestion des risques et du niveau de préparation aux urgences.

Cette initiative de coopération Sud-Sud s’inscrit dans le cadre du projet «Renforcement des capacités, de la sécurité et de la résilience des infrastructures critiques» en République dominicaine, à Cuba et en Haïti. Ce projet est mis en œuvre par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), en coordination avec la Commission nationale d’urgence, la Défense civile, et en partenariat avec le Conseil National pour le Changement Climatique et le Mécanisme de Développement Propre. Des institutions homologues participent également à sa mise en œuvre à Cuba et en Haïti.

La formation bénéficie du soutien financier du Fonds accélérateur pour la résilience des infrastructures (IRAF), de la Coalition pour des infrastructures résilientes face aux catastrophes (CDRI), dans le cadre du programme IRIS-Infrastructures résilientes pour les États insulaires.

Les participants ont souligné que la vulnérabilité des écoles face aux catastrophes peut coûter des vies, freiner l’apprentissage et compromettre le développement. Les établissements scolaires sont bien plus que des lieux d’enseignement : ils constituent des espaces de protection, de développement et d’inspiration pour les jeunes générations.

Lorsqu’une école est touchée par une catastrophe, ce ne sont pas uniquement les calendriers scolaires qui sont perturbés. C’est la sécurité des enfants, leur droit à une éducation continue et équitable, qui est mis en péril. Il devient donc crucial de renforcer les infrastructures scolaires et leur capacité de réponse face à des aléas naturels de plus en plus fréquents et intenses.

L’intégration de la dimension de genre et de l’accessibilité dans les outils d’évaluation a constitué un point fort de l’atelier, grâce à la participation du Conseil National pour le Handicap (CONADIS) et du Ministère de la Femme.

À l’ère du changement climatique, où les tempêtes, les inondations et les ouragans deviennent plus violents et imprévisibles, investir dans des infrastructures scolaires résilientes n’est pas un luxe, mais une urgence absolue. Il s’agit d’un choix stratégique en faveur de la prévention, de l’égalité des chances et du développement durable.

Parmi les institutions représentées figuraient :

-    La Défense civile de la République dominicaine
-    La Défense civile d’Haïti
-    Le Ministère de l’éducation nationale et de la formation professionnelle d’Haïti
-    L’École nationale de gestion des risques
-    La Commission nationale d’urgence
-    L’ONESVIE
-    Le CONADIS
-    Le Ministère de la Femme
-    Le Ministère de l’Éducation de la République dominicaine
-    Le PNUD République dominicaine
-    Le PNUD Haïti

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