Le PNUD maintient son engagement pour la construction de la résilience des communautés et des territoires en Haïti.

13 février 2024

Le PNUD a entrepris diverses actions pour contribuer au renforcement du Système national de gestion des risques de désastre (SNGRD) et soutenir les organes de cette plateforme nationale.

© PNUD Haïti

En dépit d’un contexte de crises multidimensionnelles, actuelles ou latentes, entraînant des conséquences désastreuses sur la population et ralentissant les interventions humanitaires et menaçant les efforts vers le développement durable, le bureau du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) en Haïti continue son travail aux côtés du peuple Haïtien à travers des initiatives porteuses dans des secteurs comme l’ environnement, l’adaptation au Changement Climatique, la gouvernance, et la gestion des risques de désastres avec une vision claire exprimée dans le Plan National d’ Adaptation (PNA) et le Plan National de Gestion des Risques et Désastres (PNGRD).

 

En 2023, le PNUD a entrepris diverses actions pour contribuer au renforcement du Système national de gestion des risques de désastre (SNGRD) et soutenir les organes de la plateforme nationale tant au niveau stratégique qu’opérationnel, profitant ainsi à plusieurs communautés locales. Avec souplesse et efficacité, l’organisation a poursuivi son objectif d’améliorer la capacité de réponse et d’adaptation du pays face aux aléas naturels.

© PNUD Haïti
Ensemble, nous façonnons un SPGRD dédié au service de la nation, prêts à avancer main dans la main vers un avenir plus résilient »
Dr Jerry Chandler, Directeur général, Direction de la Protection civile

En septembre dernier, en réaction aux efforts du PNUD visant à redynamiser le Secrétariat permanent de gestion des risques de désastres (SPGRD), après trois années de dysfonctionnement, le titulaire de la Direction générale de la Protection civile, Dr Jerry Chandler a exprimé sa gratitude envers l’organisation en déclarant : « Avec le précieux soutien du PNUD, notamment à travers les projets Spotlight et Renforcement des capacités de prévention des risques (CREWS-Haïti), nous redynamisons cette plateforme technique pour mieux affronter les aléas induits par l'homme. Ensemble, nous façonnons un SPGRD dédié au service de la nation, prêts à avancer main dans la main vers un avenir plus résilient ». Avec l’appui du PNUD, le SPGRD, organe hautement technique du SNGRD, a établi un bureau fonctionnel et a entamé l’élaboration du premier plan opérationnel triennal du Plan national de gestion des risques de désastre 2019 – 2030.

 

Le PNUD a aussi apporté un soutien significatif à l’Unité des exercices de simulation (USIMEX), une entité de portée nationale de la DGPC. À ce titre, 21 actions ont été menées, comprenant des sessions de sensibilisation et d’entrainement dans 13 écoles de la commune d’Anse-Rouge (centre-ville et sections communales) ainsi que l’organisation de l’exercice de simulation phare du SNGRD en 2023, impliquant 12 sites dans le Haut-Artibonite. L’USIMEX a simultanément élaboré le tout premier Programme national d’exercices de simulation, capitalisant sur près de deux décennies de pratiques du pays dans ce domaine. 

Plus que jamais auparavant, le PNUD tient à renforcer les efforts de coordination, aux côtés de la DGPC au niveau des interventions des acteurs et partenaires étatiques, l’Université, le secteur privé ainsi que de la communauté internationale, à travers le fonctionnement régulier du Groupe d’appui de la coopération internationale (GACI), l’un des neuf organes du SNGRD. Il est essentiel que cette coordination persiste et se renforce pour promouvoir et contribuer durablement au développement de communautés plus résilientes, en particulier dans les zones les plus vulnérables. 

 

En 2024, le PNUD continuera à appuyer Haïti et les organes du SNGRD, en particulier la Protection civile et le ministère de l’Environnement, partenaires de longue date, en matière notamment de la gestion intégrée des risques de désastre et de l’adaptation aux changements climatiques, tout en s’assurant de la participation des femmes et des jeunes dans la gestion des risques de désastres, la gestion durable des ressources naturelles (eau, sols, forêts) en priorisant une approche intégrée favorisant une plus grande capitalisation des sources de financement.