"Ce travail m'a redonné ma dignité": Reconstruire sa vie en Syrie
29 septembre 2025
Lorsque Munther Haidar, 31 ans, est retourné dans sa ville natale d'Al-Moadamiyah, dans la campagne de Damas, après avoir été déplacé à plusieurs reprises, il n'avait ni revenu stable, ni emploi, ni projet d'avenir.
« Je suis resté longtemps sans emploi », explique Munther. « Après avoir été déplacé et avoir traversé tant d'épreuves, j'avais perdu tout espoir. »
Tout a changé lorsque le PNUD, avec le soutien du gouvernement japonais, a lancé un projet de gestion des déchets solides dans les zones touchées par l'afflux de réfugiés en provenance du Liban. Ce projet visait à éliminer 30 000 tonnes de déchets dans les zones à forte concentration de réfugiés et de rapatriés dans les gouvernorats de Damas rural, Tartous, Homs, Ar-Raqqa et Hama. Environ 20 000 réfugiés libanais, rapatriés syriens et membres des communautés d'accueil bénéficient de cette intervention. En outre, le projet crée des emplois à court terme pour 300 personnes (dont au moins 25 % de femmes) dans l'ensemble des gouvernorats.
Munther a été embauché au sein de l'équipe, a reçu des équipements et des outils de travail, et a immédiatement commencé à exercer ses fonctions d'agent d'assainissement.
« Ce projet est arrivé au bon moment », explique-t-il. « Il m'a donné un but, une stabilité et la possibilité de subvenir aux besoins de ma famille. »
Munther, qui a suivi une scolarité primaire et souffre d'une hémorragie interne non diagnostiquée, utilise désormais ses revenus pour acheter des médicaments, subvenir aux besoins de ses proches et couvrir ses dépenses quotidiennes.
« Ce n'était pas seulement un travail, cela m'a apporté de la stabilité, de la confiance et la possibilité de reconstruire ma vie. »