La Corée du Sud, le PNUD et le Gouvernement congolais lancent le programme PIREDD+ Haut Uélé

Lutte contre le changement climatique

22 mai 2023
Lancement du programme PIREDD-HU

Les participants au lancement du PIREDD+HU dont le Dircaba du Ministère de l’Environnement, le vice-Gouverneur du Haut-Uele, SE l’Ambassadeur de la Corée du Sud en RDC, le Directeur Pays de la KOICA, et le Représentant Résident du PNUD RDC

UNDP-RDC Josué Mulamba

Le PNUD-RDC, l’Ambassade de la Corée, et le ministère de l’Environnement ont lancé ce matin le Programme Intégré de Réduction des Emissions dues à la Déforestation et à la Dégradation des forêts dans la province du Haut-Uélé. Financé par la république de Corée à hauteur de 9 millions $ et par le PNUD 1 million $ est une opportunité de lutter contre le changement climatique et d’améliorer les conditions économiques des populations autochtones. La cérémonie s’est déroulée en présence du Directeur de Cabinet Adjoint, représentant la Ministre d'Etat, Ministre de l’Environnement et Développement durable, l’Ambassadeur de la Corée M. Cho Jaichel, le Représentant Résident du PNUD Damien Mama, le Vice-gouverneur du Haut-Uélé et des délégués de la société civile.

Lancement du programme PIREDD-HU

Damien Mama, Représentant Résident du PNUD prononce son discours lors du lencement du programme PIREDD-Haut-Uélé

PNUD-RDC/ Josué Mulamba

Dans son mot de circonstance le Représentant Résident du PNUD Damien Mama précise que ce nouveau programme souligne les efforts entrepris par le Gouvernement, avec le concours de ses partenaires, pour adresser les moteurs de la déforestation tout en déployant les investissements adéquats dans les provinces où les enjeux REDD+ sont importants. « Nous avons tous compris l’urgence d’agir pour préserver les forêts du Bassin du Congo désormais considéré comme le premier poumon écologique de la planète. Le PIREDD-Haut Uélé nous offre une bonne opportunité d’apporter notre contribution aux efforts de lutte contre le changement climatique et la pauvreté en RDC ». Affirme-t-il.

Lancement du programme PIREDD-HU

Remise symbolique des équipements informatiques pour les administrations qui devront appuyer la mise en oeuvre du PIREDD-HU

PNUD-RDC/ JosuéMulamba

L’Ambassadeur de la Corée du Sud Cho Jaiche a quand à lui précisé que

« Grâce à ce programme, j’espère voir le peuple congolais mettre en place des moyens pour résoudre le dilemme de l’harmonisation entre la préservation de la nature et le développement économique. La RDC est appelée à jouer son rôle de pays solution dans la lutte contre le changement climatique

Lancement du programme PIREDD-HU

L'ambassadeur de la Republique de Corée annonce le finacement de son pays pour appuyer la lutte contre la déforestaion en RDC

PNUD-RDC/Josué Mulamba

Pour le Directeur de Cabinet Adjoint , Représentant de la Ministre d’Etat, Ministre de l’Environnement «  le Programme PIREDD-Haut Uélé se présente comme un outil  de la gouvernance et de gestion du patrimoine forestier congolais . Il a rappelé saisi cette occasion pour rappeler les domaines d’intervention du PIREDD-Haut-Uele portent sur six piliers : l’aménagement du territoire, la forêt, l’agriculture, la gouvernance, l’énergie et le foncier. Le projet va durer 5 ans, de 2022 à 2026. Ont tireront directement bénéfice 168 565 habitants dont 67 426 femmes et 33713 jeunes et 1686 membres de communautés autochtones.

L’objectif de ce programme est de réduire, comme indique l’intitulé du projet lui-même, la déforestation et la dégradation des forêts ainsi que d’améliorer « durablement les revenus des communautés locales, principalement les peuples autochtones, les femmes et les jeunes dans les zones cibles ». 

Lancement du programme PIREDD-HU

Le Directeur de cabinet Adjoint de la Ministre d'Etat, Ministre de l'Environnement et développement durable a lancé le programme

PNUD-RDC/ Josué Mulamba

Par ailleurs, en termes d’objectifs spécifiques, le PIREDD-Haut-Uélé vise aussi, d’une part, l’amélioration de la gouvernance des ressources naturelles que sont les forêts et les terres dans les zones cibles ; et d’autre part, le renforcement de la protection de la gestion durable des forêts par la réduction de l’impact des activités économiques et des dynamiques démographiques.