Vision Burundi 2025

Vision Burundi 2025

10 juin 2011

Dix ans après les Accords d’Arusha, le Burundi est à la croisée des chemins. D’une part, il est engagé sur la voie de sortie d’une situation d’après conflit dont les conséquences ont mis à mal son économie et sa situation sociale le plaçant parmi les pays les plus pauvres du monde. D’autre part, il entend entamer un développement durable afin d’assurer une vie meilleure à sa population tout en comptant sur ses propres forces.

Comment les burundais envisagent-ils leur avenir ? Comment veulent ils construire une société unifiée, inclusive et reconconciliée ? Quels sont les défis et les réformes nécessaires à entreprendre pour sortir le pays d’une situation socio-économique déplorable ? C’est notamment à toutes ces questions fondamentales que la vision Burundi 2025 propose des réponses.

La vision Burundi 2025 est le résultat des conclusions des Études nationales prospectives « Burundi 2025 » menées depuis 2003. Celles-ci ont été élaborées suite à une large consultation nationale qui a vu la participation de toutes les couches socio-professionnelles. Cette Vision traduit donc les aspirations des burundais et constitue de ce fait un document consensuel national qui servira de référence pour le développement socio-économique du Burundi pour les générations à venir.

La Vision 2025 projette une image qui correspond à un avenir que les burundais souhaitent partager. Elle repose en priorité sur une nation unie, solidaire et en paix d’une part et sur une économie prospère au service du bien être des burundais d’autre part. Aussi, à l’horizon de l’an 2025, le pays est bâti sur une société de droit qui jouit de son patrimoine culturel riche et diversifié.

Les défis :

  • Reconstruire l’unité nationale et rétablir une nation sécurisée
  • Maîtriser la croissance démographique et assurer la sécurité alimentaire
  • Résoudre le problème crucial du chômage et accroître les revenus des ménages
  • Diversifier et promouvoir une croissance économique compétitive et saine
  • Mettre en place des infrastructures d’appui à la production
  • Relever le niveau de l’alphabétisation et former des cadres compétents et compétitifs