Par Aloys BARANDEREKA

Le 10 juillet 2025, le Gouvernement du Burundi et le PNUD ont organisé une réunion du comité de Pilotage du projet de Restauration des Paysages dans les Zones urbaines et Périurbaines de Bujumbura (Ntahangwa 2).

Coprésidée par M. Augustin NGENZIRABONA, vice – président du comité de pilotage et Directeur général de l’IGEBU (Institut géographique de Burundi) et Mme Jacqueline NDAYIHANZAMASO, cheffe d’unité UDDCI (Unité développement durable et croissance inclusive) au PNUD Burundi, la réunion a analysé entre autres les défis de sa mise en œuvre et les mesures idoines à prendre pour y faire face. 

Au cours de cette réunion, les membres du comité de pilotage ont passé en revue le plan de travail pluriannuel 2024-2029, le plan de travail 2025 et les activités prévues pour chaque composante tout en identifiant les risques liés à la mise en œuvre du projet.

Cette analyse a permis d’arrêter des mesures de mitigation de ces risques avant d’effectuer une descente sur terrain dans la zone du projet pour identifier les sites prioritaires des actions phares du projet. 

Parmi les défis relevés par Mme Jacqueline figure le retard du démarrage des activités du projet. Elle a encouragé l’unité de gestion du projet à accélérer les activités notamment en se conformant aux procédures administratives et financières qui demandent une justification dans les délais prévus des avances de fonds reçues, afin de pouvoir bénéficier rapidement de nouveaux déblocages de financements, ce qui facilite la continuité fluide des activités sur terrain. 

Ce fut également pour elle une occasion de réaffirmer l’engagement du PNUD à appuyer le projet pour booster la restauration des paysages qui tient en considération la résilience des communautés du bassin versant de la Ntahangwa. 

Ouvrant la réunion, le Vice-Président du Comité de Pilotage a rappelé les responsabilités du comité de pilotage, celles de l’Unité de Gestion du projet, les attentes du projet, les composantes et les principaux risques en lien avec la mise en œuvre des activités du projet. Pour lui, ce projet vient à point nommé, car il répond à certaines des préoccupations du Ministère de tutelle, le MINEAGRIE (Ministère de l’Environnement, de l’Agriculture et Élevage). Vu son importance, il a appelé le PNUD et l’unité de gestion à tout mettre en œuvre afin d’accélérer les activités du projet.

Après l’exposé sur le projet qui a suivi les cérémonies d’ouverture, des échanges entre participants ont été menés dans la perspective de trouver des solutions appropriées aux défis et risques relevés pouvant entraver l’atteinte des résultats escomptés par le projet. 

Ils ont notamment cité la flambée actuelle des prix des biens et services sur les marchés nationaux et internationaux, la complexité du circuit d’approbation des documents, la mobilité du personnel, ainsi que l’inadéquation des prévisions budgétaires par rapport aux cibles du projet.

Afin de répondre à diverses questions épinglées, les participants ont recommandé l’adaptation à l’environnement dans lequel évolue le projet en se référant aux moyens utilisés par d’autres projets, le respect des procédures administratives et la priorisation des sites plus sensibles suivant les limites budgétaires.