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Le Projet de résilience dans le Sahel
Un point d’ancrage essentiel face aux risques climatiques et de catastrophe, au service de la résilience en Afrique de l’Ouest et au-delà
Lac Tchad © PNUD/Adobe Stock
Financé par la Suède, ce projet régional vise à promouvoir des solutions tenant compte des risques pour un développement durable dans les pays du Sahel occidental et du bassin du lac Tchad : Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Nigéria, Sénégal et Tchad.
Les crises politiques et humanitaires successives ont progressivement érodé la capacité des communautés du Sahel occidental à faire face à des chocs de plus en plus fréquents, à des conflits prolongés et à une pauvreté persistante. La pandémie de COVID-19 a également mis en lumière l’urgence de répondre de manière coordonnée aux multiples risques qui se manifestent dans des contextes fragiles, comme c’est le cas dans la région du Sahel.
Le projet du PNUD, intitulé Renforcement des capacités de réduction des risques de catastrophe et d’adaptation à l’appui de la résilience dans la région du Sahel : promouvoir des solutions de développement durable tenant compte des risques (ou Projet de résilience dans le Sahel), s’attache à renforcer les cadres réglementaires, politiques et budgétaires de la gouvernance des risques de catastrophe aux niveaux régional et national. Il vise à appuyer des processus de relèvement intégrant les risques sous-jacents liés aux catastrophes et au changement climatique, ainsi que la gestion des risques en milieu urbain.
Budget : Phase 1 : juin 2019 – mai 2023, 8,5 millions de dollars américains (Suède) et $922'000 (PNUD); Phase 2 : juin 2023 – mars 2025, 7,3 millions de dollars américains (Suède) et $489'000 (PNUD):
Document de projet, Phase 1 (en anglais)
Document de projet, Phase 2 (en anglais)
Sept pays partenaires dans le Sahel occidental
Partenaires
Grâce au soutien financier de la Suède depuis 2019, le PNUD collabore avec des institutions régionales et nationales — la Commission de l’Union africaine (CUA), la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), ainsi que les agences nationales de gestion des catastrophes et les ministères en charge du genre — pour mettre en œuvre des activités de réduction des risques de catastrophe et d’adaptation au changement climatique, en partenariat avec l’UNDRR, ONU Femmes, ONU-Habitat, la Commission du bassin du lac Tchad (CBLT), le consortium universitaire PERIPERI U (dont le secrétariat est hébergé par l’Université de Stellenbosch), ainsi que le Centre régional AGRHYMET.
Le PNUD et ses partenaires appuient notamment l’harmonisation des systèmes de données aux niveaux régional et national, en cohérence avec les engagements pris dans la domestication du Cadre de Sendai pour la réduction des risques de catastrophe, le Programme d’action de l’Union africaine, ainsi que la Stratégie régionale de la CEDEAO pour la réduction des risques de catastrophe.
Ce faisant, ils contribuent au renforcement des données sur les risques de catastrophe, à l’action anticipative — notamment à travers la mise en place de dispositifs d’alerte précoce et d’intervention rapide — ainsi qu’à la préparation au relèvement et à la gestion des risques en milieu urbain dans les sept pays partenaires du Sahel occidental.
Cinq domaines d'action
1. Données pour la prise de décision: Renforcement des capacités de suivi de l’appropriation nationale du Cadre de Sendai pour la réduction des risques de catastrophe et de la mise en œuvre du Programme d’action de l’Union africaine dans la région du Sahel, grâce à des systèmes améliorés de collecte, d’analyse et de diffusion des données.
2. Gouvernance des risques: Renforcement des cadres réglementaires, politiques et budgétaires à l’échelle régionale et multi-pays pour intégrer les données sur les catastrophes et le climat dans les politiques de développement tenant compte des risques.
3. Préparation au relèvement: Amélioration des processus régionaux de relèvement et de renforcement de la résilience, afin de prendre en compte les risques sous-jacents liés aux catastrophes et au changement climatique, et de rétablir des trajectoires de développement durable dans les pays du Sahel.
4. Zones urbaines résilientes: Renforcement des capacités régionales et locales en matière de gestion des risques en milieu urbain.
5. Engagement régional: Promotion de l’innovation et du partage de connaissances sur le développement tenant compte des risques, à travers le dialogue régional et les échanges Sud-Sud.
