PNUD - La femme au cœur de la relance économique dans les zones frontalières

25 avril 2023

Deux femmes prenant notes lors des séances de travail sur la dynamisation des intervenant à la mise en oeuvre du projet relance économique dans les zones frontalières

©UNDP Burundi/Gakuba Landry, 2023

Par GAKUBA Landry

Dans la perspective de dégager des dispositifs de suivi, d’accompagnement et d’appropriation des services financiers et non financiers fournis par le projet d’appui à la relance des activités économiques des femmes et des hommes dans les zones frontalières des séances de travail ont été organisées à Ngozi et Kayanza les 19 et 20 avril avec les différentes parties prenantes. 

Depuis 2022, le PNUD met en œuvre avec le cofinancement de la Coopération Suisse le projet d’appui à la relance des activités économiques des femmes et des hommes dans les zones frontalières avec le Rwanda et la RDC à savoir Bubanza, Bujumbura, Cibitoke, Kayanza et Ngozi. La logique d’intervention du projet est d’offrir une plateforme créative pour produire des capacités et des comportements de transformation qui induisent des actions, l’apprentissage et modélisent les résultats. 

En effet, pour que les micro-entrepreneurs, y compris les populations pauvres et en extrême pauvreté, et les groupements des femmes dans les zones transfrontalières affectées par le COVID-19 ou autres impacts socioéconomiques, relancent leurs activités et créent l’emploi, leurs capacités techniques et financières ainsi que celles des institutions de services financiers doivent être renforcées afin de faciliter les prêts et l'épargne aux micro-entrepreneurs et les populations pauvres et en extrême pauvreté. Cela contribuera à accroître la participation économique, renforcer la protection sociale et améliorer le bien-être psycho-social des femmes/hommes des zones transfrontalières affectées par les chocs sanitaires ou climatiques.

Après une étude de base menée et l’identification des bénéficiaires du projet, 2.489 personnes (1.956 femmes et 543 hommes) ont bénéficié de l’animation psychosociale. Plus de 3.500 personnes ont bénéficié des activités de renforcement de capacités. 

Afin de dynamiser l’engagement des femmes et hommes bénéficiaires, des institutions publiques et privées et de la société civile participant à la mise en œuvre du projet les séances de travail ont été organisées. Elles sont aussi dans l’optique de booster l’accélération sur terrain des activités du projet ; analyser les rôles/responsabilités et interactions entre les divers partenaires. Ces séances ont offert également un cadre de cocréation pour voir l’opérationnalisation du dispositif de suivi de réalisation et d’impact, de coordination des services offerts par le projet à savoir les services financiers et non financiers comme les formations et les espaces de dialogue entre les bénéficiaires et les autorités.

Au terme des échanges, la revue des parties prenantes et leurs rôles et interactions/rôles a été faite par les participants. Ils ont également pu exprimer leur attente en termes de changements indus, comme le renforcement de la participation de la femme aux activités économiques ainsi que son autonomisation socio-économique, l’augmentation des revenus, la réduction de la pauvreté, le renforcement de la résilience socio-économique des communautés et de la cohésion sociale. 

Il a notamment été recommandé de mener des campagnes de communication sur la corruption pour adresser ce défi, des campagnes de sensibilisation sur le rôle des femmes dans la relance économique et l’activation des cadres de concertation mis en place à tous les niveaux afin qu’ils constituent le cadre de planification conjointe, de suivi et de contrôle qualité.