Signature du projet " Contribution à la réintégration des jeunes et à la lutte contre les violences urbaines au Maroc "

14 octobre 2019

Signature du projet entre La Délégation Générale à l’Administration Pénitentiaire et à la Réinsertion (DGAPR), l’Ambassade du Japon et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), lors de la cérémonie officielle du 10 Juillet 2019

Dans le cadre de la collaboration entre La Délégation Générale à l’Administration Pénitentiaire et à la Réinsertion (DGAPR), l’Ambassade du Japon et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), une cérémonie officielle a été organisée le mercredi 10 juillet 2019 au siège de la DGAPR pour la signature d’un nouveau projet relatif à la réintégration des jeunes et à la lutte contre les violences urbaines.

Ont procédé à la signature du document de projet, M. Mohamed Salah TAMEK, Délégué Général à la DGAPR, S.E.M. Takuji HANATANI, Ambassadeur du Japon au Maroc et Mme Martine THERER, Représentante Résidente du PNUD par intérim. Monsieur le Délégué Général a indiqué que : « ce projet devra répondre aux exigences de la durabilité pour les jeunes détenus et la société marocaine en général. »

Le projet s’inscrit dans le cadre de l’appui à la mise en œuvre de la stratégie de la DGAPR, initié en mars 2016 en partenariat avec le PNUD. Il bénéficie d’un budget qui s’élève à 446 040 USD, intégralement financé par le Gouvernement du Japon. Il est à rappeler que le projet global a déjà bénéficié d’un premier financement du Gouvernement du Japon d’un montant de 864 000 USD pour la réalisation du programme ‘Appui à la réforme du système pénitentiaire pour une meilleure réinsertion sociale’.

Le financement du nouveau programme sera principalement dédié aux actions visant à lutter contre les nouvelles formes de violence urbaine. Afin de garantir la viabilité et la durabilité du projet, les résultats auront un impact local dans les prisons pour mineurs et pour la société marocaine dans son ensemble. L’Ambassadeur du Japon a rappelé que « tout détenu qui rentre en prison en sortira un jour, il est donc dans l’intérêt de la société qu’il puisse se réinsérer facilement. »

Le projet s’articule autour de quatre objectifs principaux :

  1. Améliorer et humaniser les conditions de détention des jeunes détenus.
  2. Accompagner les jeunes détenus pour préparer leur réintégration socio-économique.
  3. Sensibiliser les jeunes marocains aux effets que peuvent entrainer les comportements violents sur leur vie et celle de leur entourage.
  4. Développer un programme de recherche-action orienté vers la mise en place d’un plan d’action d’accompagnement psychosocial.

Le projet comprend également un important volet relatif au renforcement des compétences professionnelles et éducatives. Mme Thérer a indiqué que « le projet encouragera les jeunes à continuer ou à reprendre leurs études et soutiendra l’offre de formation professionnelle et artisanale au sein des prisons », tout en soulignant que « l’ouverture de centres d’écoute pour les jeunes détenus favorisera les groupes de parole et renforcera le soutien psychosocial fourni par les spécialistes. »