2.1.3.RAPPORT DES ATELIERS DE CONSULTATION DÉPARTEMENTALE ET PRIORISATION DES ACTIONS

2.1.3-ANNEXE RAPPORT DE CONSULTATIONS DEPARTEMENTALES ET PRIORISATION DES ACTIONS

2.1.3-ANNEXE RAPPORT DE CONSULTATIONS DEPARTEMENTALES ET PRIORISATION DES ACTIONS

pdf (1Mo)

Télécharger

2.1.3.RAPPORT DES ATELIERS DE CONSULTATION DÉPARTEMENTALE ET PRIORISATION DES ACTIONS

26 septembre 2022

Si les études scientifiques et techniques robustes constituent des éléments incontournables de l’étape d’identification des actions d’adaptation aux changements climatiques à envisager en vue d’augmenter la résilience des systèmes naturels et humains, la consultation de différentes catégories d’acteurs clés à des échelles administratives plus petites y demeure également indispensable, notamment dans la considération et la compréhension de certains éléments contextuels susceptibles de favoriser des prises de décisions mieux éclairées. Ainsi, le projet PNA, mis en oeuvre par les Ministères de la planification et de la coopération externe (MPCE) et de l’Environnement (MDE) et appuyé techniquement par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) à travers un financement du Green Climate Fund (GCF), a jugé opportun de réaliser des ateliers de consultation départementale auprès d’une gamme variée d’acteurs. Ceux-ci visaient essentiellement à identifier et prioriser les actions d’adaptation à envisager en vue d’augmenter la résilience des 4 secteurs ciblés par le premier PNA du pays (Agriculture, Santé, Infrastructures et Ressources en eau). Afin d’atteindre cet objectif, les ateliers départementaux réalisés entre les années 2020 et 2021 étaient principalement axés sur un processus d’analyses multicritères opérationnalisé par une combinaison de séances plénières et de travaux en groupes. Ces ateliers ont permis d’identifier et de hiérarchiser plus d’une centaine d’actions d’adaptation et un ensemble diversifié de critères pour les comparer. Pour les dix (10) départements consultés, les actions d’adaptation les mieux classées, c’est-à-dire celles ayant les niveaux de priorité les plus élevés (au nombre de 21, y compris celle pour les acteurs universitaires), étaient celles en lien avec le reboisement, l’aménagement intégré des bassins versants, le renforcement du secteur agricole ou la mise en place d’une agriculture climato-résiliente, l’irrigation, la gestion intégrée des ressources en eau et la prévention de certaines maladies. Compte tenu de l’absence des contributions des acteurs des îles adjacentes, l’extrapolation des principaux résultats à ces zones devra se faire avec prudence.