Message du Représentant résident à l’occasion de la session de sensibilisation sur la journée mondiale de l’environnement (JME)

22 mai 2022

Monsieur Maleye Diop, Représentant résident

Paul F. NIAMAZOK | PNUD Congo
  • Madame la ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo ;
  • Mesdames et Messieurs les Ministres ;
  • Excellences Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et Représentants des Missions diplomatiques ;
  • Chers Collègues chefs des agences du Système des Nations Unies ;
  • Mesdames et Messieurs les Directeurs Généraux ;
  • Mesdames et Messieurs les Représentants du Secteur Privé et de la société civile ;
  • Distingués invités en vos rangs, grades et qualités respectifs ;
  • Chers amis de la Presse ; Mesdames et Messieurs.

Cette année, la célébration de la Journée Mondiale de l’environnement est une nouvelle fois marquée par le contexte des bouleversements sociopolitiques à travers le monde, alors que nous venons juste de faire face à la pandémie de COVID-19, qui nous démontre que l’environnement ne peut pas être envisagé comme une question isolée.

L’année 2021 a marqué le début de la Décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes, codirigée par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, et le Programme des Nations Unies pour l’environnement, et à laquelle se sont étroitement associées, les autres agences du SNU, l’expérience du PNUD dans ce domaine pourrait servir pour l’humanité.

Mais cet engagement pour l’environnement se joue d’abord dans les esprits, mais également au niveau du savoir, du savoir-être et du savoir-faire.

Ce qui assurément donnera les clés pour apprendre à respecter et à préserver ces biens communs de l’humanité que sont les écosystèmes et l’environnement dans son ensemble.

Madame la ministre, Mesdames et messieurs,

A ce titre, je voudrais paraphraser le Secrétaire Général des Nations Unies, Monsieur Antonio Guterres, je cite: "Nous atteignons rapidement un point de non-retour, concernant la planète.

Nos urgences, sur le plan environnemental, sont triples : perte de la biodiversité, dérèglements climatiques et pollution galopante.

L’humanité a pendant trop longtemps abattu des forêts, pollué des fleuves et des océans et épuisé des pâturages.

Nous ravageons les écosystèmes qui sont le fondement même de nos sociétés.

Nous courons le risque de nous priver d’eau, de nourriture et de ressources essentielles pour notre survie.

La dégradation du monde naturel compromet déjà le bien-être de 3,2 milliards de personnes, soit 40 % de l’humanité.

Si la Terre est fort heureusement résiliente, elle a besoin de notre aide.

Nous avons encore le temps de remédier aux dégâts causés.

C’est pourquoi, en cette Journée mondiale de l’environnement, nous devons chaque fois penser à la restauration des écosystèmes.

Des gouvernements, des entreprises, la société civile et des particuliers uniront leurs forces dans une tentative mondiale inédite de soigner la Terre.

En restaurant les écosystèmes, nous pouvons induire une transformation qui contribuera à la réalisation de tous les objectifs de développement durable.

La tâche est monumentale.

Il nous faut replanter et protéger nos forêts.

Il nous faut nettoyer les fleuves et les mers.

Il nous faut verdir les villes.

Ces gestes nous aideront à préserver les ressources de la planète, à créer des millions d’emplois d’ici à 2030, à dégager des revenus de plus 7 000 milliards de dollars chaque année et à éliminer la pauvreté et la faim.

La Décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes est un appel mondial à l’action.

Elle ralliera un appui politique, des recherches scientifiques et une aide financière, pour décupler les capacités de restauration.

Chacun peut y contribuer.

D’après la science, ces 10 prochaines années sont notre chance ultime d’empêcher une catastrophe climatique, d’endiguer le flux de pollution et de mettre fin à l’extinction des espèces.

Poursuivons nos efforts, qui nous permettrons enfin de faire la paix avec la nature et de garantir un avenir meilleur pour tous" Fin de citation.

Madame la ministre, Mesdames et messieurs,

Et l’Administrateur du PNUD, Monsieur Achim Steiner de renforcer ce message à l’occasion de cette journée en déclarant, je cite une fois de plus :

"Le pouvoir de protéger l’environnement et de laisser une planète prospère aux générations futures est entre vos mains - littéralement.
Vous pourriez penser que ces objectifs sont trop ambitieux ou trop compliqués à atteindre par vous-même, mais en cette Journée mondiale de l'environnement, vous pouvez vous engager personnellement afin de combattre la pollution plastique en cessant d'utiliser du plastique à usage unique.

Vous ne savez peut-être pas ce qu'est le plastique à usage unique, mais vous en avez probablement utilisé récemment lorsque vous avez bu de l'eau en bouteille, utilisé une paille, transporté des légumes dans un sac plastique ou simplement mélangé votre café.
En fait, le plastique à usage unique est tellement répandu qu'une île de déchets 3 fois plus grande que la France flotte actuellement entre la Californie et Hawaï. De même, un sac en plastique a récemment été trouvé à 36 000 pieds de profondeur dans la fosse des Mariannes.
Et ça ne s'arrête pas là : 83% de l'eau du robinet contient des particules et des produits chimiques toxiques que l'on retrouve dans notre sang.
Avec 1 million de bouteilles en plastique achetées chaque minute et jusqu'à 5 milliards de sacs en plastique jetables utilisés chaque année, la pollution plastique menace nos écosystèmes, la biodiversité et notre santé à un rythme et à une échelle encore jamais vue.

Rejoignez le mouvement mondial et prenez l'engagement personnel de "refuser ce que vous ne pouvez pas réutiliser."
La Terre n'est pas une planète à usage unique, et vos actions peuvent faire la différence", fin de citation
.

Madame la ministre, Mesdames et messieurs,

C’est pourquoi le PNUD en partenariat avec les sociétés privées qui utilisent le conditionnement des produits liquides dans du plastique, avait initié une étude sur le recyclage du plastique en République du Congo.

Ce travail se traduit à ce jour par l’appui que nous apportons à un jeune entrepreneur pour la production des pavés issus du recyclage du plastique.

Je vous remercie.

Si la Terre est fort heureusement résiliente, elle a besoin de notre aide. Nous avons encore le temps de remédier aux dégâts causés.
Antonio Guterres, Secrétaire Général des Nations Unies