Le Congo et le PNUD s’engagent à intensifier leurs efforts dans la lutte contre le changement climatique

11 avril 2024

La République du Congo réaffirme son engagement en faveur de la lutte contre le changement climatique, alors que le pays fait face à la dégradation de son environnement. Lors du Sommet de la COP28, les nations africaines ont appelé les pays développés à honorer leur engagement de financer intégralement les efforts d'atténuation sur le continent. La République du Congo et d'autres pays de la région se sont positionnés comme des acteurs clés dans la lutte mondiale contre le changement climatique, soulignant l'importance de l’octroi de financements adéquats pour soutenir leurs efforts.

En absorbant d'importantes quantités de dioxyde de carbone chaque année, la forêt tropicale du bassin du Congo constitue le deuxième puit de carbone au monde et joue un rôle primordial dans la régulation du climat Cette forêt, encore appelée « poumon d’Afrique », est menacée, notamment par la déforestation, la dégradation de l'environnement et les effets du changement climatique. 

Face à ses menaces sur le climat et la biodiversité, le gouvernement congolais et le PNUD se sont associés pour organiser une série de sessions de renforcement de capacités et de partage d'expériences, afin de relever certains défis comme ceux rencontrés dans les domaines de l’exploitation des minéraux de développement et de l'aménagement du territoire du Congo.

Une telle session s’est tenue du 25 janvier au 1er février 2024 sur le thème de la formalisation, de l’environnement, de la santé et de la sécurité dans le secteur des minéraux de développement en République du Congo, pour parvenir à un secteur minier durable et inclusif. Cette réunion a servi de plateforme pour un échange fructueux entre des représentants gouvernementaux, des experts internationaux, des acteurs du secteur privé et des membres de la société civile.

Lors de cette session, il s’est agi de la reconnaissance du potentiel des minéraux de développement négligés, souvent sous-estimés, mais essentiels au développement économique local, ainsi que de l'importance de la formalisation pour assurer la légalité et la transparence dans l'exploitation minière, tout en garantissant la protection de l'environnement et la sécurité des travailleurs favorisant ainsi l'investissement et la croissance du secteur minier. 

Parallèlement, la deuxième session du secrétariat technique permanent du Comité interministériel d’aménagement et de développement du territoire, qui s'est déroulée du 07 au 10 mars 2024 à Brazzaville, a marqué une avancée dans la planification spatiale et la gestion des ressources territoriales du Congo dans un souci de développement durable. Les recommandations formulées lors de ces travaux ont permis la mise en place d’une feuille de route pour une gestion plus efficace et équitable du territoire congolais.

L'engagement du gouvernement congolais en faveur d'une exploitation responsable des ressources minérales et d'une planification territoriale équilibrée est une expérience qui va faciliter l'accès aux financements et la mise en œuvre de meilleures pratiques, renforçant ainsi la capacité du Congo à promouvoir un développement durable et inclusif.