Elaboration de la Troisième Communication Nationale et du Premier Rapport Biennal de l'Algérie auprès de la CCNUCC
Contexte
En juin 1992, l’Algérie a signé la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC) et l’a ratifié en juin 1993. Elle s’est acquittée de ses obligations au titre de l’article 12 de la CCNUCC, en soumettant deux communications nationales, l’une en 2001 et l’autre en 2010. Par sa ratification de l’Accord de Paris, le Gouvernement s’est engagé, en septembre 2015, dans sa Contribution Nationale Déterminée (CDN), d’ici 2030, à réduire volontairement, avec ses propres moyens, de 7% les émissions de gaz à effet de serre. Cet objectif est même porté à 22% dans le cas où l’Algérie bénéficierait d'un appui technique et financier international.
Depuis 1992, en mettant en place la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC), les nations du monde se réunissent en Conférence des Parties (COP) pour lancer un processus de prévention des effets négatifs du changement climatique. Pour la réussite des COP, il est attendu de chacune des parties, le partage d’un rapport exhaustif sur leurs émissions de GES, les actions d’atténuation engagées pour réduire les émissions GES, ainsi que sur les mesures prises meilleure adaptation aux effets adverses des changements climatiques. Cela se fait par le biais des communications nationales et des rapports biennaux actualisés qui à partir de 2024, deviennent des rapports biennaux de transparence.
Obectif
L’objectif de ce projet était la préparation de la Troisième Communication Nationale (TNC) et du Premier Rapport Biennale (BUR1) de l’Algérie afin de les soumettre à la CCNUCC avant fin 2023. Le projet vise à renforcer les capacités physiques et institutionnelles de la Partie algérienne en matière de reddition des comptes vis-à-vis de la CCNUCC, et à intégrer les contraintes liées aux changements dans les stratégies nationales de développement et les politiques sectorielles. Le processus de préparation de la TNC et du BUR1 se déroulé sur la base d’un dialogue permanent, d’un échange d'informations et d’un partenariat entre les parties prenantes, comprenant, les différents secteurs (ministères et organismes sous tutelle), , les universités et centres de recherche, les entreprises industrielles du secteur privé, …
Afin de remplir ses obligations envers la CCNUCC en termes de reddition des comptes (soumission de la communication nationale et du rapport biennal actualisé), l’appui du Fonds pour l'Environnement Mondial (FEM) est indispensable, y compris pour le renforcement des capacités techniques et institutionnelles existantes et la poursuite des efforts d'intégration des contraintes liées aux changements climatiques.
Documents connexes
Impact
Résultats Obtenus
- Des task-forces ont été constituées dans chaque secteur ; leurs représentants ont participé aux travaux de chacun des quatre (04) groupes de travail thématiques (GTT). Un total de 70 ateliers et réunions de renforcement de capacités, de collecte et d’analyse des données et informations, ont été organisés avec la participation de 283 cadres nationaux dont 143 femmes et 140 hommes issus de 17 ministères et 70 organismes sous tutelle. A l’issue des ateliers et réunions, le rapport d’Inventaire national des GES, le rapport d’Atténuation des GES, le rapport Vulnérabilité et Adaptation des secteurs prioritaires ; et le rapport Circonstances nationales, ont été élaborés. Ces documents de base, ont permis la rédaction du BUR1 et de la TCN.
- Avec la constitution des task-forces sectorielles et des groupes de travail thématiques (GTT), et le maintien des dispositions et mécanismes de fonctionnement installés par le projet (après voir déployer des efforts de sensibilisation et d’explication des objectifs, résultats, et activités des NC/BUR), la reddition des comptes auprès de la CCNUCC pourrait être désormais inscrites dans les pratiques courantes des institutions nationales sensibilisées à la problématique des changements climatiques.