Message du représentant résident à l’occasion de la réunion des ministres de la commission climat du bassin du Congo

Segment des experts 17Mai2022

22 mai 2022

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PNUD Congo
  • Madame la ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo, Coordonnatrice Technique de la Commission Climat du Bassin du Congo  (CCBC);
  • Mesdames et Messieurs les Ministres des pays membres de la Commission Climat du Bassin du Congo ;
  • Excellences Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et Représentants des Missions diplomatiques ;
  • Monsieur le Coordonnateur du Système des Nations Unies en république du Congo ;
  • Chers Collègues, chefs des agences du Système des Nations Unies en république du Congo;
  • Madame la Coordonnatrice de 4C Maroc
  • Mesdames/Messieurs les représentants des ministères sectoriels ;
  • Mesdames et Messieurs les Directeurs Généraux ;
  • Mesdames et Messieurs les Représentants du Secteur Privé et de la société civile ;
  • Distingués invités en vos rangs, grades et qualités respectifs ;
  • Chers amis de la Presse ; Mesdames et Messieurs.

Je voudrais d’emblée remercier les organisateurs qui ont une fois de plus bien voulu associer le PNUD à cette activité consacrée à l’examen et à l’adoption du projet des Statuts de la Commission Climat du Bassin du Congo (CCBC) et faire un point sur la mise en œuvre des activités de la CCBC après la dernière réunion des Chefs d’Etats.

Cette rencontre se tient à un moment particulier marqué par la pandémie COVID-19 qui a impacté beaucoup de secteurs et pour laquelle les Etats essaient de se relever.

Elle suit également la conférence de parties, notamment la COP 26 de Glasgow au cours de laquelle le monde entier avait fondé beaucoup d’espoir et plus particulièrement les Etats membres de la CCBC qui, grâce à la perspicacité de sa Coordinatrice Technique, Madame la ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo de la République du Congo, des partenaires se sont engagés pour un financement à hauteur de 1,5 milliards de dollars US pour la mise en œuvre des projets liés au développement durable au bénéficie des pays membres de cet espace d’importance planétaire pour un équilibre climato-écologique avéré.

A ce titre, la préservation et la gestion durable de cet espace, exige sans nul doute des Etats et des populations non seulement un mode d’organisation adéquat, mais également les moyens humains et financiers en vue de parvenir à cette fin. C’est pourquoi, au regard des bénéfices planétaires engendrés par sa préservation, il est de notoriété que la Communauté internationale s’associe à la conservation de ce patrimoine commun et à cette innovante offre climatique venue d’Afrique.

Mesdames et Messieurs les Ministres, Chers Participants ;

Vous conviendrez avec moi que dans un tel contexte, les États membres de la CCBC se doivent de se concerter pour avoir une stratégie commune afin de promouvoir la traduction des engagements internationaux de l’Accord de Paris sur le climat visant la réduction de l’élévation de la température globale de notre planète à 2°C voire 1,5°C d’ici la fin du siècle. La contribution de l’Afrique et celle des Etats membres du bassin du Congo dans cet effort sera déterminante.

Les pays membres de la CCBC ont consenti un effort très appréciable qui est ponctué pour la révision des Contributions Déterminées au niveau National en cycle CDN qui balisent désormais la matérialisation des engagements pris.

Je voudrais à ce stade féliciter la république du Congo qui dispose déjà avec l’appui de ses partenaires un Plan d’investissement de sa CND qui pourrait bénéficier des apports de financement du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo et d’autres mécanismes.

Mesdames et Messieurs les Ministres, Chers Participants ;

Les documents de Statuts de la CCBC soumis à l’examen viennent donc renforcer les mécanismes de son fonctionnement afin de la crédibiliser vis-à-vis des partenaires.

De ce fait, je félicite aussi bien les acteurs étatiques, que non étatiques et les partenaires au développement qui soutiennent les pays membres de la CCBC dans ce processus.

Comme vous en conviendrez certainement avec moi, le processus de mise en place de la CCBC et de son instrument de financement le Fonds Bleu suit son cours avec de bonnes perspectives et mérite un accompagnement.

Avec l’examen et l’adoption de ses statuts, il s’agira d’aborder la question cruciale et importante de mobilisation effective des ressources aussi bien publiques que privées pour traduire les idées de projet par des faits et réalisations attendues par les populations.

Mesdames et Messieurs les Ministres, Chers Participants ;

Le PNUD Afrique dans son accompagnement aux pays de la sous-région, comme je l’ai annoncé à la dernière rencontre, est en concertation avec les Etats, pour une offre de services d’appui au bassin du Congo et nous serons très heureux de poursuivre ce partenariat et d’appuyer  les efforts déjà entrepris au niveau des pays sur la préservation du climat de manière coordonnée et concertée en transcendant les frontières.

Pour terminer avec mon propos, je voudrais encore une fois féliciter Madame la Ministre, Coordonnatrice Technique de la CCBC et ses collègues pour leur leadership confirmé dans la conduite de cette réponse régionale climatique qui complétera les initiatives des autres sous régions de l’Afrique pour la mise en œuvre des engagements sur le climat.

Je me réjouis aussi de la grande confiance placée au PNUD comme partenaire de choix pour accompagner vos efforts aux côtés des autres partenaires sur l’agenda climat.

Je vous remercie.

Avec l’examen et l’adoption de ses statuts, il s’agira d’aborder la question cruciale et importante de mobilisation effective des ressources aussi bien publiques que privées pour traduire les idées de projet par des faits et réalisations attendues par les populations.
Maleye Diop, Représentant résident PNUD Congo