Brazzaville, République du Congo – 07- 08 février 2024, le gouvernement de la République du Congo, à travers le ministère de la Santé et de la Population, en partenariat avec le PNUD, le Comité de coordination nationale (CCN) et l’agence d’aide humanitaire Catholic Relief Services (CRS), organisent le lancement du GC7 et plaidoyer sur le cofinancement des subventions du Fonds mondial en République du Congo.

Cette allocation, annoncée pour la période de 2023-2025 vise à intensifier les efforts de lutte contre le VIH, la tuberculose, le paludisme, ainsi que le renforcement global du système de santé.

Ces fonds supplémentaires sont essentiels pour répondre aux besoins croissants en matière de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme dans le pays. L'épidémie de VIH reste une préoccupation majeure, avec une prévalence de 4,1 % chez les 15-49 ans, et l’augmentation d’année en année des nouveaux cas. De même, le Congo est classé parmi les 30 pays à charge élevée de la tuberculose dans le monde, avec une incidence de 369 cas pour 100 000 habitants en 2022. Quant au paludisme, il demeure l'une des premières causes de morbidité et de mortalité, affectant particulièrement les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans.

Afin de maximiser l'impact de ces nouveaux fonds et garantir une mise en œuvre efficace, le Congo organisera un atelier de haut niveau sur la présentation du GC7 et des subventions du Fonds mondial. Cet atelier réunira un large éventail de parties prenantes, y compris des représentants du gouvernement, de la société civile, des PTF, du secteur rivé, de la presse et d'autres acteurs impliqués dans la lutte contre ces maladies.

L'objectif principal de cet atelier sera de :

• Faire l’état de lieux des précédentes subventions (GC6) et la présentation de la subvention GC7 TB-VIH ;

• Lancer la mise en œuvre des subventions GC7 tout en plaidant pour le respect des engagements de cofinancement et de contrepartie de l'État ;

Faire une remise symbolique des équipements du projet GC7 par le Fonds mondial au ministère de la Santé et de la Population.