Le PNUD publie une nouvelle série sur la prévention de l’extrémisme violent

25 octobre 2022
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Les trois rapports complémentaires de cette série examinent les moteurs sous-jacents de l’extrémisme violent et proposent de nouvelles réponses programmatiques et politiques pour y faire face.

PNUD

La montée de l’extrémisme violent menace la paix, la stabilité et les progrès réalisés à grand peine en matière de développement en Afrique et dans la région des Etats arabes, et les faits démontrent que les réponses sécuritaires ne permettent pas à elles seules d’y faire face. Des solutions basées sur le développement sont nécessaires pour s’attaquer aux causes profondes très localisées de l’extrémisme violent, selon une nouvelle série de rapports du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). 

Les trois rapports complémentaires de cette série examinent les moteurs sous-jacents de l’extrémisme violent, depuis les points de basculement qui conduisent au recrutement jusqu’aux répercussions de l’extrémisme dans les zones frontalières, en passant par l’évolution, le modus operandi et les modèles de fonctionnement des groupes extrémistes violents. Ils apportent un nouvel éclairage sur le phénomène de l’extrémisme violent et proposent de nouvelles réponses programmatiques et politiques pour y faire face.  

Publiée le 2 novembre 2022, la première étude porte sur l’extrémisme violent dans le contexte des régions frontalières. 

  • La première étude de cette série est intitulée «Perceptions, vulnérabilités et prévention : évaluation de la menace de l’extrémisme violent dans certaines régions des zones frontalières du sud de la Libye et du nord-ouest du Nigeria». Elle examine les stratégies de recrutement employées par les groupes armés dans les communautés frontalières, ainsi que les attitudes envers les groupes extrémistes violents et les valeurs qui leur sont associées. En éclairant les perceptions des populations, l’étude met en lumière les tendances communes aux régions frontalières et fournit une explication granulaire des défis posés. Elle fournit également de nouvelles données et analyses sur la prévalence et la gravité des facteurs d’extrémisme violent dans certaines régions frontalières du sud de la Libye. L’étude propose des recommandations politiques et programmatiques pour une coordination stratégique, une action précoce et des réponses permettant de s’attaquer aux problèmes structurels et aux facteurs d’attraction de l’extrémisme violent, ainsi que de renforcer la résilience des communautés dans les zones transfrontalières du Tchad, de la Libye, du Niger, du Nigeria et du Soudan.

Publication virtuelle en ligne | le 2 novembre 2022 | de 16:00 à 17:40 | Heure d’Amman et d’Addis Abeba - Inscrivez-vous ici pour la publication en ligne.

Le PNUD publiera début décembre deux autres rapports dans le cadre de cette série :

  • Un rapport intitulé «La dynamique de l’extrémisme violent en Afrique : les écosystèmes des conflits, l’écologie politique et la propagation du proto-État», qui détaille le modus operandi et l’évolution des groupes extrémistes violents au fil du temps. Il examine comment ces groupes ont accru leur influence en tant que filiales idéologiques d’organisations terroristes mondiales telles Daech et Al-Qaeda et ont pénétré de nouvelles régions en exploitant des griefs localisés, et en se positionnant comme des prestataires de services alternatifs à l’Etat officiel. 
  • Un rapport intitulé «Sur les chemins de l’extrémisme en Afrique : les voies du recrutement et du désengagement », qui s’appuie sur le rapport « Sur les chemins de l’extrémisme en Afrique » du PNUD de 2017, et inclut les témoignages de 2 186 personnes interrogées dans huit pays différents (Burkina Faso, Cameroun, Mali, Niger, Nigeria, Somalie, Soudan, Tchad), soit environ trois fois le nombre d’entretiens réalisés dans le cadre de l’étude précédente. Cela permet à la fois de comparer les moteurs de l’extrémisme violent et de mieux contextualiser ces constatations par rapport à la nature changeante de l’extrémisme violent en Afrique subsaharienne et aux efforts déployés pour contrer ou empêcher sa propagation. Cette étude approfondit l’analyse des déclencheurs du désengagement et inclut les témoignages d’une plus grande cohorte de femmes, permettant ainsi une meilleure compréhension des nuances entre les sexes en matière de recrutement et de désengagement, lesquelles sont souvent négligées dans les politiques et les programmes de prévention de l’extrémisme violent.  

Pour plus d’informations, consultez le site du PNUD consacré à la PEV : https://www.undp.org/pve (en anglais)

Pour être tenu(e) régulièrement informé(e), écrivez à pve.communications@undp.org