Lancement du Projet de Renforcement de la Résilience des Communautés Agricoles des Zones Frontalières.

6 mars 2023

Photo de famille des participants au lancement du Projet de Renforcement de la Résilience des Commuanautés Agricole des Zones Frontalières

Crédit: PNUD Bénin Roger Attemba

Le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, M. Gaston Dossouhoui a lancé ce jour 3 mars 2023 à la salle de conférence de la mairie de Djougou, un nouveau projet visant à renforcer la résilience des communautés agricoles des zones frontalières exposées aux effets néfastes des changements climatiques, notamment des communes de Djougou, Ouaké, Copargo et Malanville.

« La nature nous a tout donné et nous continuons de recevoir tout d’elle. Mais ce que nous faisons tous les jours à travers nos comportements, c’est la détruire par des pratiques peu recommandables avec pour conséquences : les changements climatiques et leurs effets néfastes tels que les longues sècheresses qui entrainent la faible disponibilité de fourrages pour le bétail et les pluies diluviennes avec les inondations qui sont à l’origine des grandes pertes de nos récoltes..." C’est par ces mots que le Ministre M. Gaston Dossouhoui, a planté le décor en invitant les acteurs et les bénéficiaires à une prise de conscience sur l’importance et l’opportunité du présent projet qui vient soulager les peines des communautés vulnérables. Il a exprimé toute sa gratitude et ses chaleureux remerciements au Royaume de Belgique et au Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) pour cet engagement aux côtés des populations vulnérables du Bénin. Il a pour finir exhorter les acteurs au professionnalisme et à la rigueur dans la mise en œuvre des activités du projet.

 « Le lancement de ce projet est le fruit d’un long processus qui doit son heureux aboutissement à la volonté commune du Gouvernement de la République du Bénin et le Royaume de la Belgique, un des Partenaires Techniques et Financiers (PTF) intervenant dans le domaine de l’agriculture, de redonner un nouveau souffle, voire une nouvelle impulsion à la gestion des effets des changements climatiques au Bénin au profit des Communautés Agricoles des Zones Frontalières » a laissé entendre Monsieur Mohamed Abchir, Représentant Résident du PNUD Bénin.

Pour M. Martin Deroover, Chef Section Coopération au Développement de l’Ambassade de la Belgique, « la coopération internationale belge encourage la gestion durable des sols & de l’eau, la promotion de la biodiversité et le maintien des ressources naturelles ainsi qu'une agriculture respectueuse du climat afin de garantir durablement la sécurité alimentaire ».

D’un coût global de 4,4 millions d’euros, soit environ 2,8 milliards de FCFA financé par la Belgique et le PNUD, le projet va se concentrer durant ses trois années d’activités sur quatre communes frontalières du pays qui sont plus sujettes aux effets néfastes des changements climatiques et travaillera pour l’atteinte des produits ci-après :

  1. Les acteurs institutionnels et les communautés à la base accèdent à des renforcements de capacités en matière de stratégies d’adaptation et de résilience aux Changements Climatiques ;
  2. Les communautés bénéficiaires disposent d’infrastructures sociocommunautaires de résilience aux changements climatiques dans les secteurs agricoles, et des ressources en eaux (GIRE) leur facilitant la mise en œuvre des stratégies d’adaptation, de résilience et d’atténuation aux changements climatiques ;
  3. Les jeunes et femmes des communes cibles ont amélioré leur revenu par le biais d’activités génératrices de revenu facilitées par les infrastructures mises en place ;
  4. Les clusters positionnés sur l’intégration agriculture - élevage sont renforcés en vue de l’augmentation de la production et pour faciliter la mise en marché de leurs productions.

La cérémonie de lancement de ce projet a connu, la participation du Représentant du préfet de la Donga, des Maires et membres des conseils communaux, des Secrétaires Exécutives, des Directeurs Techniques du Ministère de l’Agriculture et de l’Agence Technique du Développement de l’Agriculture ainsi que des populations des communes bénéficiaires de Ouaké, Djougou, Copargo et Malanville.