Passation des marchés publics, témoignage de Mariem Haye, économiste

9 septembre 2021

© PNUD Mauritanie / Patrice BRIZARD - Mariem Haye, économiste de formation, est présidente de la Commission de passation des marchés publics du ministère de la Fonction publique et du Travail.

Le PNUD et ses partenaires continueront à s’assurer qu’au moins 80% des bénéficiaires des interventions de développement touchent les femmes et contribuent à la réalisation de l’ODD 5 sur l’égalité homme femmes.

Nouakchott-ENAJM : « Je m’appelle Mariem Haye, économiste de formation, fonctionnaire au ministère de l’Économie, j’ai intégré en 2012, à la suite d’une sélection, les commissions de passation de marchés publics dans différents départements ministériels. En avril dernier, j’ai été nommée à mon poste actuel de présidente de la Commission de passation des marchés publics du ministère de la Fonction publique et du Travail.

 « Je voudrais tout d’abord remercier le ministère de l’Économie et le PNUD, pour avoir organisé la présente formation pour le renforcement des capacités en matière des procédures internationales en passation des marchés publics. Cette formation est d’autant plus importante qu’elle est supervisée par un organisme de formation de renommée internationale ; le Centre international d’accréditation en achats et approvisionnements (CIPS), auquel les pouvoirs publics ont fait appel pour la formation et le renforcement des capacités de leurs intervenants dans les marchés publics, en vue d’assurer une bonne gouvernance et une exécution efficace et efficiente du programme prioritaire du président de la République (ProPEP).

« Je fonde de grands espoirs sur cette formation et je compte bien poursuivre tous les modules du programme PNUD/CIPS jusqu’à la fin pour être pleinement qualifiée et obtenir personnellement mon accréditation.

« Je pense aussi que pour les femmes il est indispensable de se former, de s’atteler à des formations qualifiantes qui leur garantissent une place dans la vie active formelle, gage de leur réussite. Il est temps de leur ouvrir la porte, de leur donner la priorité pour qu’elles atteignent un pourcentage normal de participation au développement.

« J’aimerais que toutes les femmes participent à la construction nationale, et pour cela je souhaite vivement voir des femmes soumissionnaires aux différents marchés de L’État. L’égalité des chances à la commande publique, la promotion des Petites et moyennes entreprises (PME), la préférence nationale et bien d’autres critères consacrés par le code des marchés publics sont sources d’incitation. J’exhorte donc les femmes mauritaniennes à conjuguer leurs efforts pour s’assurer une participation convenable dans le processus de développement économique et social du pays ».