Lancement officiel du concours universitaire de plaidoiries sur les droits des femmes et la lutte contre lesVBG

 

Candidat-e-s retenu-e-s pour la demi-finale

 

La cérémonie d'ouverture a été co-présidée par Madame Mounira Hassaballah, Ministre du Développement touristique et de l'artisanat, (représentant la ministre de la Femme Mme Amina Longoh empêchée) et le Représentant résident du PNUD M Kamil Kamaluddeen, prenant la parole au nom des agences du Système des Nations unies impliquées dans l’organisation.

Faut-il rappeler que cette activité s'inscrit dans le cadre de la célébration de la JIF en ce mois de mars où les droits des femmes sont commémorés. L’activité se veut un tremplin pour les jeunes étudiants et étudiantes aspirant au métier d'avocats et défenseurs  des droits de l'homme, plus particulièrement ceux des femmes. Une occasion que les 8 candidats n'ont pas manqué de saisir, de par leurs plaidoiries qui ont captivé l’attention en du public majoritairement universitaire venu les acclamer. " La gent féminine, où qu'elle soit, fait l'objet des graves violations de ses droits, notamment le doit à la santé, le droit à la vie et le droit au respect de sa vie privée. Et sa vie est un cycle infernal de frustration que de rose." Plaide ‘’Me’’ Rama Juliette, étudiante en droit et candidate.

Pour le PNUD Tchad, la question de la promotion les droits des femmes et la lutte contre les VBG doit être portée plus haut par la jeunesse qui constitue la majorité de la population tchadienne. C’est ce qui justifie son appui au Ministère de la Femme pour l'organisation de ce concours universitaire de plaidoiries sur les droits des femmes et la lutte contre les VBG, une première dans la vie des étudiants en droits au Tchad. Aussi, la problématique des inégalités de genre qui constitue également un défi majeur au Tchad justifie l’engagement du PNUD aux cotés de du Ministère dans la mesure où la marginalisation des femmes et des filles qui, pourtant constituent 52% de la population est une réelle entrave au développement du pays. Des efforts doivent donc être conjugués pour mettre fin à la souffrance des filles et des femmes. "Les défis complexes auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui ne peuvent être résolus de manière isolée." Kamil Kamaluddeen, Représentant résident du PNUD Tchad.

Prenant la parole au Nom de la Ministre de la Femme, empêchée, Mme la Ministre du développement touristique et de l’artisanat estime quant à elle que « ce type d’initiatives, si elles sont portées à échelle, permettront sans nul doute de contribuer à assurer à notre chère patrie, à ses femmes, ses hommes et ses enfants, un présent pacifique et un futur résolument et inclusivement émergent, au-delà de la Journée internationale de la femme. Car dire non à toutes les formes de violences envers le sexe féminin est aujourd’hui une cause, mais devra être la norme demain."

Et d’ajouter que « La gent féminine est non seulement un pilier de la famille, mais également de l’économie, de l’environnement, de la société, mais sa place dans la société n’est pas encore mieux reconnue à cause de nombreuses inégalités auxquelles elle fait face ».

Il est à noter qu’après la cérémonie officielle, les éliminatoires ayant mis en compétition 8 candidats, ont permis de retenir 4 meilleurs candidats pour la demi-finale qui interviendra le 24 mars 2022 dans la même salle de la bibliothèque nationale.

Ce premier concours a connu la participation de 3 établissements universitaires à savoir : l’Université de N’Djamena, l’université Emi-koussi, et le Centre universitaire CEFOD Business School.