Renforcement des Mécanismes Institutionnels Inclusifs pour la Consolidation de la Paix dans le Sud (RMIICPS)

Le projet Renforcement des Mécanismes Institutionnels Inclusifs pour la Consolidation de la Paix dans le Sud (RMIICPS) est un projet mis en œuvre par trois agences du Systèmes des Nations Unies dont le PNUD qui est le leader, l’UNFPA et l’OIM et financé par les fonds des Nations Unies pour la consolidation de la paix. Il entre dans le cadre du résultat 2 du CPD que « les institutions démocratiques et les acteurs en charge de la redevabilité et de l’Etat de droit ont des attributions claires, des ressources et des capacités appropriées, exercent leurs fonctions de façon efficace et transparente et facilitent l’accès à la justice, la lutte contre la corruption et la participation citoyenne » et le résultat stratégique 3 du Plan de priorités pour la Consolidation de la Paix à Madagascar, lequel ambitionne à ce que les populations des zones à risques ciblées dans le Sud de Madagascar se sentent plus en sécurité et moins marginalisées.

Le projet s’appuie sur une analyse du contexte et des problèmes sous-jacents dans le Sud de Madagascar et les acquis pendant les investissements durant les deux années d’intervention des Nations Unies pour la consolidation de la paix à travers les deux projets « Renforcement de l’autorité de l’État dans le Sud » (RAES) et « Appuis aux mécanismes endogènes pour le dialogue communautaire et l’amélioration des conditions économiques des populations vulnérables » (AME) mis en œuvre par 6 agences du SNU dans le Grand Sud entre 2017 et 2019.

Sur la base des acquis, des leçons apprises et de la dynamique des tensions actuelles ; la nouvelle phase de consolidation de la paix dans le sud met en exergue, entre autres : (i) le besoin de boucler le travail de couverture géographique déployé par les forces de l’ordre autour de la chaine d’Andriry où se replie les voleurs de zébu (dahalos) après avoir commis leurs exactions, et de renforcer les initiative de rapprochement entre les FDS et la population à travers des approches innovantes et conformes aux réalités locales; (ii) la nécessité d’une recherche d’impact en concentrant les efforts sur des zones à fort potentiel (soit de réussite ou de risque d’échec) ; (iii) l’importance d’un encrage institutionnel progressif en ce qui concerne les efforts déployés jusque-là au niveau des mécanismes endogènes de prévention et de gestion des conflits communautaires et ; (iv) la nécessité de mieuxstructurer les services publics au niveau local pour promouvoir la transparence, l’efficacité et la redevabilité ; notamment dans la délivrance des documents administratifs des personnes et des bovidés ainsi que l’amélioration de l’accès à la justice.

Pour répondre à ces objectifs, les priorités sont donc :

  • La mise en place et opérationnalisation des structures locales de concertation été élaboration des plans communaux de paix

  • L’amélioration des services fournis par les structures étatiques et les agents de l’Etat au niveau local à travers la mise en place des standards de services, le renforcement de capacité

  • Le renforcement des acquis dans la promotion d’une justice de proximité ;

  • L’amélioration du système de gestion de l’état-civil et la délivrance des Cartes Nationales d’Identité