Première session ordinaire du Conseil d’administration du PNUD

Déclaration à l’adresse du Conseil d’administration du PNUD à New York, 4 février 2020

4 février 2020

 

Telle que préparé pour l’allocution

Monsieur le Président,

Mesdames et Messieurs les membres du Conseil d’administration,

Chers collègues et amis,

Je vous souhaite la bienvenue à cette première session ordinaire du Conseil d’administration du PNUD de l’année 2020.

Permettez-moi de commencer par féliciter Son Excellence M. Walton Webson, Représentant permanent d’Antigua-et-Barbuda, pour son élection à la présidence du Conseil.

Je voudrais par la même occasion exprimer ma gratitude au président sortant, Son Excellence M. Cho Tae-yul, Représentant permanent de la République de Corée, pour le dévouement avec lequel il a dirigé le Conseil en 2019.

Je remercie également tous les membres sortants du Bureau pour leur soutien inestimable et souhaite une chaleureuse bienvenue aux nouveaux membres pour l’année 2020.

Le chocolat serait-il la solution pour un monde juste et équitable ?

Beaucoup d’entre vous se demandent peut-être pourquoi une barre de chocolat est posée devant vous aujourd’hui. C’est un chocolat de la marque « The Other Bar ». Produits en Équateur avec les concours de la Facilité d’investissement dans les pays du PNUD et de la FairChain Foundation, les chocolats The Other Bar visent à aider les consommateurs à lutter contre la pauvreté simplement en achetant du chocolat et en utilisant les chaînes de blocs.

Grâce à cette barre de chocolat, des agriculteurs sont rémunérés à la hauteur de leurs besoins réels. Et sur l’emballage de chaque barre, vous trouverez un jeton numérique (ou token) de chaîne de blocs. En scannant quatre de ces tokens, vous aiderez un fermier à acheter un cacaoyer.

Un cacaoyer peut produire 19 dollars de cacao, ce qui permet au fermier d’en planter davantage, de gagner plus et de nourrir sa famille. Le même cacaoyer absorbera et stockera du dioxyde de carbone, contribuant ainsi à la lutte contre le changement climatique. Pour ma part, cette barre de chocolat est un bon exemple de développement intégré et durable – et un modèle que nous nous attelons à reproduire sur de nombreux autres produits et services.

Les défis qui nous attendent entre maintenant et la date butoir des ODD sont énormes, comme l’a indiqué le Secrétaire général dans son allocution à l’Assemblée générale plus tôt ce mois. Alors que nous entamons la Décennie d’action pour réaliser les ODD, il nous revient d’examiner la multitude d’exemples de succès – comme « The Other Bar » – et avancer à grande vitesse et à grande échelle pour façonner ensemble l’avenir du développement.

C’est dans ce contexte que dans mon propos de ce jour, je vais :

  • Revenir sur les résultats obtenus par le PNUD sur le front du développement en 2019.
  • Vous faire part des mutations de notre institution à travers l’amélioration de ses capacités actuelles et l’investissement dans de nouvelles.
  • Vous présenter les perspectives pour 2020, au moment où s’ouvre la Décennie d’action pour réaliser les ODD.

1)      Rétrospective de l’année 2019 – clôture d’une décennie tumultueuse

L’année 2019, tout comme la décennie qu’elle clôt, a été une année de turbulences et d’agitations. De l’Algérie à l’Argentine, du Chili à la Colombie, de l’Irak à l’Iran, des vagues de contestations, portées principalement par des jeunes, ont levé le voile sur la désillusion, l’indignité et la frustration ; sur des besoins non satisfaits et sur des droits non pris en compte.

Ces événements se sont déroulés dans un contexte de développement complexe – caractérisé par quelques grandes avancées, mais aussi des revers importants.

À titre d’exemple, après 15 années de croissance dans la région de l’Europe et la Communauté des États indépendants, la classe moyenne s’est contractée, un plus grand nombre de personnes l’ayant abandonnée qu’elles ne l’ont rejointe ; dans les États arabes, le nombre de personnes exposées au déplacement forcé a plus que doublé ; et dans la région Amérique latine et Caraïbes, les inégalités de revenus ont diminué, bien que les données sur les perceptions qu’ont les citoyens de la justice et des inégalités laissent penser le contraire.

C’est dans ce contexte complexe et divers que le PNUD s’emploie à mettre en œuvre son Plan stratégique et ses six solutions types. Je suis heureux de vous annoncer que notre performance en matière de développement par rapport au Plan stratégique est sur la bonne voie – nous avons obtenu de bons résultats de développement en 2019 au regard des trois réalisations prévues dans le Plan stratégique.     

Alors que nous avançons dans la mise en œuvre du Plan stratégique, nous travaillons avec nos partenaires pour nous relever certains des défis de développement les plus complexes, multidimensionnels et profondément enracinés de la décennie, dont les inégalités, le changement climatique et les causes profondes des migrations et des déplacements forcés.

Inégalités

Concernant les inégalités, avec le lancement en Colombie du Rapport sur le développement humain 2019 du PNUD aux côtés du président Iván Duque en décembre dernier, le PNUD a proposé un nouveau prisme à travers lequel comprendre pourquoi les gens descendent dans la rue et ce qui peut être fait pour y remédier en regardant au-delà des revenus, au-delà des moyennes et au-delà du temps présent.

Je remercie tous les partenaires avec lesquels nous avons travaillé pour réaliser cet excellent produit de recherche, qui a fait l’objet d’une large couverture médiatique permettant de toucher éventuellement 750 millions de personnes.

Parallèlement, en 2019, le PNUD a adopté une approche intégrée pour s’attaquer aux inégalités, à l’exclusion et aux multiples dimensions de la pauvreté, notamment en aidant un parlement sur trois dans le monde à promouvoir l’inclusion, en soutenant la mobilisation efficace de la société civile pour la réalisation des ODD, et en renforçant les systèmes de protection et de promotion des droits de l’homme.

Voici quelques exemples de nos interventions :

  • en République dominicaine, le PNUD et le gouvernement ont œuvré ensemble à la mise au point d’un indice permettant de mesurer la vulnérabilité probable aux chocs climatiques ;
  • au Sénégal, grâce à notre Facilité d’investissement dans les pays, nous avons, en collaboration avec le Fonds d’équipement des Nations Unies (FENU), soutenu des « clubs d’investissement » afin d’aider les citoyens sénégalais de la classe moyenne et de la diaspora à investir dans des initiatives locales de développement économique ; et
  • nous avons aidé le Bangladesh et Cabo Verde à rendre les données sur le développement et les finances publiques plus accessibles via des applications mobiles.

En 2019, le PNUD a également aidé 89 pays à réformer des lois et politiques discriminatoires sur le VIH, la tuberculose et des questions de santé en général qui contribuent à perpétuer l’exclusion et la marginalisation. Et grâce à notre appui, 6,8 millions de personnes ont bénéficié de tests de dépistage du VIH et de conseils sur cette infection.

Dans le même temps, nous avons continué de promouvoir une approche plus intégrée de l’égalité des sexes dans le cadre des ODD. Au Sommet de Nairobi de l’année dernière, qui marquait le 25 e anniversaire de la Conférence internationale sur la population et le développement, j’ai souligné l’importance cruciale de fournir un accès universel aux services de santé sexuelle et reproductive, de réduire les décès maternels et de mettre fin à la violence à l’égard des femmes et des filles – l’objectif central de l’Initiative Spotlight de l’ONU et de l’Union européenne (UE).

Comme l’a à nouveau montré l’indice d’inégalité de genre présenté dans le Rapport sur le développement humain 2019, les progrès en matière d’égalité des sexes sont en réalité en train de ralentir et, au regard des tendances actuelles, il faudra 202 ans pour éliminer les disparités entre les sexes dans le seul domaine des opportunités économiques.

Nous avons montré que le PNUD est déterminé à jouer sa partition. D’après l’ONU-SWAP 2.0, nous sommes l’une des agences les plus performantes du système des Nations Unies, satisfaisant ou dépassant les exigences sur 88 % des indicateurs de performance en 2018, tandis que 73 bureaux de pays recevront la certification du Sceau pour l’égalité des sexes du PNUD une fois le programme 2018-2019 achevé.

Changement climatique

Pour ce qui est du changement climatique, nous avons montré que nous pouvons être efficaces au-delà de la somme de nos projets, en lançant la Promesse climatique en septembre dernier, une initiative axée sur l’ambition, l’accélération et la mobilisation.

Grâce à cette initiative, le PNUD aidera 100 pays à améliorer leurs contributions déterminées au niveau national (CDN) en faisant preuve d’une plus grande ambition en la matière d’ici 2020, juste à temps pour les soumettre à la COP 26 qui se réunira à Glasgow.

La mise à disposition de 25 millions de dollars à l’appui de cette initiative représente l’une des contributions directes du PNUD au partenariat pour les CDN. Nous travaillons en étroite collaboration avec des partenaires clés, notamment l’Allemagne, la Suède, l’Italie, l’Espagne, l’UE, le Fonds vert pour le climat (FVC), l’IRENA, le PNUE, la FAO, ONU-Habitat.

Nous discutons par ailleurs de possibilités d’amélioration avec plus de 120 pays, et une aide est déjà en train d’être apportée à 88 pays, dont 38 des pays les moins avancés, 38 PEID et 12 pays producteurs de grandes quantités d’émissions.

Une nouvelle phase de l’initiative Promesse climatique sera lancée ce mois-ci : Mission 1.5 est un nouveau jeu mobile qui vise à intéresser les personnes aux solutions climatiques et à les aider à choisir des actions au titre de la CDN de leur pays. Nous mettrons les résultats à la disposition des États à partir de cet été afin d’éclairer directement le processus d’amélioration des CDN.

Le soutien du PNUD à l’action climatique est également allé au-delà des CDN en 2019, notre organisation ayant travaillé dans le cadre de ses solutions types et d’une solution à l’autre. Par exemple,

  • pour ce qui est de la résilience, le PNUD a aidé 2,5 millions de personnes à accéder à des systèmes d’alerte précoce et à des informations sur le climat ou les catastrophes, et 54 pays à intégrer l’adaptation au changement climatique et la réduction des risques liés aux catastrophes dans leurs plans nationaux ;
  • en ce qui concerne le genre, nous avons travaillé avec 97 pays afin de renforcer l’esprit d’initiative et la prise de décision des femmes dans la gestion de l’environnement, et avec 74 pays pour intégrer la question du genre dans les politiques, plans et cadres environnementaux et climatiques ; et
  • s’agissant de la gouvernance, avec le concours d’une équipe intégrée dédiée aux ODD, le PNUD a travaillé étroitement avec l’État ouzbek pour relever un certain nombre de défis liés aux ODD dans la région de la mer d’Aral en Ouzbékistan, en s’inspirant des actions menées par les autorités locales pour promouvoir les innovations écologiques et technologiques dans ce bassin.

Nous avons opté pour cette approche intégrée parce que, comme nous le verrons cet après-midi dans le cadre du point sur la « Super Année » de l’action pour le climat et la nature qu’est 2020, nous ne pouvons plus nous permettre des calculs d’apothicaire mettant en balance l’environnement et l’économie.

Le PNUD travaille d’arrache-pied pour apporter ce soutien. Par exemple, grâce aux financements de fonds verticaux pour l’environnement et le climat approuvés en 2019, 37,5 millions de personnes devraient pouvoir bénéficier des interventions du PNUD dans 44 pays.

Ces projets intégrés aideront les pays concernés à éviter l’émission de 275 millions de tonnes de CO2. Cela équivaut au retrait de la circulation de 59 millions de véhicules pendant une année.

Migration et déplacements forcés

Concernant les migrations et les déplacements forcés, en 2019, le PNUD a continué de s’attaquer aux causes profondes du déplacement de personnes, estimant que la migration devrait être un choix et que les déplacements forcés devraient cesser.

Avec le rapport Scaling Fences lancé en octobre dernier, le PNUD a donné la parole aux migrants clandestins en provenance d’Afrique qui étaient prêts à braver tous les obstacles pour entreprendre un voyage périlleux vers l’Europe à la quête de meilleures perspectives.

En 2019, le programme des Volontaires des Nations Unies (VNU) a également lancé le mécanisme « Refugee UN Volunteer », à la fois pour ajouter des talents aux effectifs des Nations Unies et aider à autonomiser les réfugiés, tandis que le partenariat mondial du PNUD et du HCR pour l’état de droit et la gouvernance locale a continué de se développer.

Lors du tout premier Forum mondial sur les réfugiés tenu en décembre, le PNUD s’est fixé trois nouveaux objectifs pour soutenir le Pacte mondial sur les réfugiés dans 40 pays afin de : renforcer les solutions pour les réfugiés, dont l’amélioration de la gouvernance locale, de l’état de droit et des systèmes de droits de l’homme ; promouvoir l’emploi décent pour toutes les personnes déplacées, y compris dans le cadre de notre programme de transformation numérique ; et investir dans la prévention des conflits, la consolidation de la paix et le développement pour s’attaquer aux causes profondes des déplacements forcés. Ce travail est déjà en cours, notamment en Éthiopie, au Bangladesh et en Turquie.

Toutefois, les défis restent immenses, plus de 70,8 millions de personnes étant déplacées de force aujourd’hui, du fait principalement de conflits. Et tout comme ces derniers poussent des personnes à quitter leur domicile, ils infligent également un revers au développement humain.

De nouvelles données montrent que la Syrie a perdu 15 % de sa valeur sur l’Indice de développement humain depuis 2010, par exemple, et la Libye 10 % au cours de la même période. Par ailleurs, une étude commandée par le PNUD montre que le conflit en cours au Yémen a déjà fait reculer le développement humain de 21 ans dans ce pays.

Il est possible de mettre fin aux conflits. On observe un cessez-le-feu fragile à Hodeïda, au Yémen. Un accord de paix est en cours d’application en République centrafricaine. Ce sont là des signes d’espoir.

Mais nous devons redoubler d’efforts et investir dans la prévention comme voie vers un développement qui s’inscrit dans la durée. Il faut pour cela des ressources politiques et financières importantes.

Et pourtant, selon l’OCDE, les donateurs investissent dix fois moins dans la prévention des conflits que dans l’aide humanitaire, même si nous savons bien que la prévention est une démarche d’un bon rapport coût/efficacité qui porte fruit. Entre-temps, comme l’indique le rapport Chemins pour la paix de l’ONU et de la Banque mondiale, chaque dollar investi dans la consolidation de la paix génère 16 dollars d’économies.

Par conséquent, le PNUD présentera cette année une proposition renouvelée pour la prévention, en capitalisant le travail intensif que nous avons abattu pour renforcer les capacités nationales de prévention des conflits, approfondir la cohésion sociale et consolider la paix dans plus de 50 pays, en étroite collaboration avec nos partenaires intervenant dans les domaines de l’action humanitaire, du développement et de la consolidation de la paix.

En 2019 par exemple, les activités génératrices de revenus du Projet d’urgence de réponse à la crise au Yémen du PNUD et de la Banque mondiale ont profité à plus de 522 000 personnes, en créant 1,5 million de jours de travail d’urgence à travers le pays et en élargissant l’accès aux services sociaux à plus de 1,3 million de personnes.

Le PNUD travaille également avec des partenaires pour poursuivre des initiatives sous-régionales et multinationales à une plus grande échelle. Au Sahel par exemple, la Stratégie intégrée des Nations Unies favorise l’accélération du développement et la stabilité régionale ; et notre approche avec les partenaires intervenant dans le bassin du lac Tchad est maintenant reproduite dans la région du Liptako Gourma.

En 2020, le PNUD a entrepris de mettre sur pied le Programme sur les zones frontalières d’Afrique (Africa Borderlands Programme) afin de mieux orienter et poursuivre à une plus grande échelle ce type d’initiatives, avec l’appui du Laboratoire d’accélération du PNUD à Nairobi.

J’ai vu l’importance de notre action dans ce domaine lors de mon voyage au Soudan la semaine dernière, et les mesures difficiles à prendre pour établir un nouveau contrat social, parmi lesquelles le soutien de la participation des femmes et des jeunes, la création de conditions propices à l’emploi et porteuses d’espoir, la mise en place des systèmes dont ont besoin les personnes pour jouir de leurs droits humains, notamment les systèmes de justice et d’état de droit.

C’est là une opportunité cruciale, mais fragile, qui se présente. Le PNUD est déterminé à aider le Soudan à établir ce nouveau contrat social, car nous nous sommes engagés à soutenir chacun des 170 pays et territoires que nous servons dans leur poursuite des ODD. Pour y arriver, le PNUD doit être au mieux de sa forme.

Ce qui m’amène à mon deuxième point : donner sa pleine mesure au potentiel du PNUD.

2)      Donner sa pleine mesure au potentiel du PNUD

Pour réaliser les ambitions de notre Plan stratégique, nous avons pris des mesures structurelles afin de veiller à ce que notre modèle opérationnel soutienne l’exécution de son travail d’une manière efficace sur le plan des coûts et des résultats. Et il y a matière à rendre compte à ce sujet.

Nous continuons de renforcer les capacités actuelles – pour améliorer notre performance – alors que le PNUD commence l’année 2020 sur des bases solides, que ce soit en termes de solidité financière, de responsabilité accrue, de plus grande efficacité dans les opérations ou d’investissement dans les ressources humaines.

Nous nous employons également à développer de nouvelles capacités – grâce à l’innovation – que ce soit par à travers nos laboratoires d’accélération, notre nouveau pôle financier ou notre stratégie numérique.

Permettez-moi de développer ma pensée – tout d’abord, en ce qui concerne les performances :

Une bonne gestion financière

En 2019, nous avons continué de veiller à ce que l’organisation fonctionne dans ses limites budgétaires et nous sommes en bonne voie d’équilibrer le budget pour la troisième année consécutive, ce qui renforce la stabilité et la viabilité financières du PNUD.

Bien que 2019 ait été pour le PNUD une année de transition difficile durant une partie de laquelle de nombreux postes de direction au niveau des bureaux de pays sont restés vacants, l’exécution du programme s’est améliorée en part de notre budget global, passant de 88 % en 2018 à 93 % en 2019.

Tous les bureaux atteignent presque tous les objectifs de résultats internes qu’ils se sont fixés au début de l’année dernière. Je tiens à mentionner tout particulièrement le Bureau régional pour l’Afrique, qui a dépassé son objectif interne, dépassant 1,1 milliard de dollars en 2019. 

Ces chiffres indiquent à quel point nous accordons une attention particulière à la gestion financière responsable et dans quelle mesure les équipes du PNUD à travers le monde ont travaillé d’arrache-pied en 2019 pour gérer une année de transition difficile.

Le PNUD a continué de renforcer ses partenariats avec les États et est profondément reconnaissant de l’engagement et du soutien continus de tous ses partenaires et contributeurs.

2019 a marqué la deuxième année de l’augmentation des contributions de base, estimées à 629 millions de dollars avec les fonds à percevoir, soit une augmentation de 5 millions de dollars par rapport à 2018. Nous sommes reconnaissants envers nos 52 États membres qui ont versé des contributions de base en 2019 (le même nombre de pays qu’en 2018). Les engagements pluriannuels au titre des contributions de base ont augmenté de 16 %, passant de 271 à 363 millions de dollars.

Le PNUD a également reçu 290 millions de dollars en 2019 de banques de développement, dont la Banque mondiale, la Banque nationale de développement allemande (KfW), la Banque centrale américaine d’intégration économique et, pour la première fois, la Banque de développement du Conseil de l’Europe et la Banque de développement de Chine.

Par la même occasion, le PNUD a également enregistré une augmentation importante des fonds communs des Nations Unies, à hauteur de 22 % entre 2018 et 2019 – un signe clair de la collaboration plus étroite du PNUD avec d’autres agences au niveau des pays.

Malheureusement, malgré ces augmentations, les contributions totales reçues en 2019 étaient inférieures à celles de 2018 – elles ont été ramenées de 5,2 milliards de dollars à 4,7 milliards de dollars. Nous comptons sur votre soutien continu pour accroître le niveau des contributions de base et les autres contributions.

Une plus grande responsabilité

Le PNUD reste fermement déterminé à faire preuve du plus haut niveau de responsabilité à l’égard des ressources qui lui sont confiées.

À cette fin, nous avons donné un souffle nouveau à notre organe de gestion des risques, présidé par l’Administrateur associé, et nous avons renforcé notre engagement en matière d’audit et d’évaluation.

Comme vous le savez, le PNUD a reçu pour la 14année consécutive une opinion d’audit sans réserve du Comité des commissaires aux comptes des Nations Unies (UNBOA) pour l’exercice 2018, ce qui témoigne de sa détermination à améliorer sans cesse la gestion financière, la transparence et la responsabilité.

Le FENU a également reçu une opinion sans réserve sur ses états financiers de l’UNBOA au titre de l’exercice se terminant en 2018, marquant ainsi sept années consécutives d’opinion sans réserve.

Je voudrais remercier l’UNBOA, le Comité consultatif indépendant pour l’audit et l’évaluation et le Conseil d’administration pour leur collaboration constructive sur ces questions ; je tiens également à exprimer ma gratitude au personnel du PNUD à travers le monde qui travaille sans relâche pour tenir la barre haut dans le domaine de l’audit et de la gestion fiduciaire.

Des opérations plus efficaces sur le plan des coûts

Nous améliorons considérablement la qualité et l’efficacité sur le plan des coûts de nos opérations grâce au regroupement de services, 57 processus actuellement exécutés par les bureaux de pays devant bientôt être transférés aux centres mondiaux de services communs. Une fois terminé, ce regroupement réduira d’environ 65 % les recommandations d’audit au niveau des bureaux de pays.

Et pour vous donner une idée de l’ampleur de cette entreprise, nous allons par exemple administrer les prestations et les allocations de 27 500 personnes et traiter environ 600 000 bons de paiement chaque année.

Nous avons également achevé le déploiement de notre nouveau module informatique de gestion des voyages, Travel and Expense, qui nous permet de réaliser 44 % de gain d’efficacité par rapport à l’ancien système manuel. Une partie essentielle de notre processus de traitement des voyages qui avant prenait 134 minutes n’en prend que 59 maintenant. Nous avons enregistré 85 337 transactions liées aux voyages et aux dépenses l’année dernière dans ce nouveau module, ce qui correspond à un gain de temps global de 107 000 heures réalisé l’année dernière à travers l’ensemble de l’organisation.

Le PNUD s’est également engagé à soutenir l’amélioration des opérations pour les équipes de pays des Nations Unies.

Nous avons utilisé notre capacité d’innovation numérique pour développer rapidement une nouvelle plateforme pour le Bureau de la coordination des activités de développement (DCO) qui accélérera la réalisation de l’un des objectifs de réforme du Secrétaire général – à savoir que toutes les équipes de pays des Nations Unies se conforment à une version améliorée des stratégies opérationnelles (BOS) d’ici 2021.

Cette plateforme et les orientations révisées réduisent les délais préparation d’une stratégie opérationnelle (BOS), les ramenant de plusieurs mois à plusieurs semaines, et améliorent considérablement la qualité. L’objectif du DCO est que 76 des 131 équipes de pays des Nations Unies passent à la plateforme à la fin de l’année, la transition des équipes restantes étant prévue l’année prochaine. Toutes ces opérations sont dirigées par le PNUD.

Nous avons également lancé une nouvelle application baptisée Mobile Atlas qui permet aux membres du personnel compétents de voir et d’approuver des transactions sur leurs téléphones. Déjà plus de 8 200 transactions ont été approuvées par téléphone dans 176 pays et établissements depuis septembre 2019.

Nous continuerons d’utiliser des outils numériques pour donner plus d’autonomie à notre personnel et rendre son travail plus simple et plus efficace.

Investir dans les ressources humaines

En 2019, le PNUD a essentiellement investi dans son atout le plus précieux : son personnel, dans le cadre de notre nouvelle stratégie People for 2030.

Nous avons notamment créé un cadre de nouveaux dirigeants, avec une cohorte entière de secrétaires généraux adjoints maintenant en poste, déployé 118 représentants résidents et 123 représentants résidents adjoints, sélectionné une autre réserve de 28 candidats aux postes de représentants permanents et 42 à ceux de représentants permanents adjoints, et – point crucial – atteint la parité entre les sexes au niveau des hauts cadres.

Nous avons maintenant atteint la pleine parité entre les sexes parmi le personnel et les Volontaires des Nations Unies (VNU). Le défi qui nous attend est d’atteindre la parité à tous les niveaux, en particulier au sein du personnel au niveau professionnel supérieur – P4 et plus – où, pour le moment, nous en sommes à 5 % en moyenne en dessous de la parité.

Et nous nous employons à créer un environnement de travail plus inclusif et plus sûr.

Grâce au Programme Talent PNUD-VNU par exemple, 13 jeunes professionnels en situation de handicap ont été déployés en 2019, de l’Arménie au Zimbabwe, ce qui favorise leur inclusion en tant que modèles dans les pays où ils travaillent.

En 2019, le travail de prévention de toutes les formes d’inconduite sexuelle s’est poursuivi avec une nouvelle stratégie et un nouveau plan d’action. Il a consisté à mettre en place des enquêteurs supplémentaires, élargir le champ de couverture de la ligne d’assistance externe, désigner de nouveaux points focaux pour l’exploitation et les abus sexuels dans 25 pays à haut risque, et mettre en place un nouveau programme pilote d’animateurs pour un cadre de travail respectueux dans 24 pays afin d’aider à créer un environnement de travail plus inclusif dans nos bureaux.

Joindre le geste à la parole par la promotion d’une démarche écologique

Nous continuons par ailleurs d’écologiser le modèle opérationnel du PNUD, en joignant la parole aux actes dans la lutte contre le changement climatique.

Notre programme ambitieux Greening Moonshot vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre de 25 % d’ici 2025 et de 50 % d’ici 2030.

Dans le cadre de cet effort, le PNUD s’emploie à construire des établissements verts et intelligents, en encourageant des choix respectueux de l’environnement comme les véhicules électriques, les panneaux solaires, les capteurs et l’intelligence artificielle, et en renforçant les capacités de nos partenaires opérationnels locaux pour qu’ils puissent en faire de même. Quatorze projets écologiques sont déjà en cours d’exécution, générant des économies d’environ 300 000 dollars par an (soit environ 700 000 kg de CO2eq/an).

Ce qui m’amène à aborder l’aspect innovation dans les efforts que nous menons pour renforcer notre modèle opérationnel :

Développer de nouvelles capacités pour se connecter et apprendre

Après un effort colossal l’année dernière, le réseau de laboratoires d’accélération du PNUD est désormais opérationnel – un élément clé du modèle opérationnel amélioré du #NextGenUNDP.

Les solutions de développement sont examinées par des équipes intégrées d’entrepreneurs, d’ingénieurs, de spécialistes de données et d’innovateurs locaux dans 78 pays et territoires.

Nous avons reçu 8 500 demandes d’emploi pour les laboratoires, soit 8,5 fois le nombre de demandes d’emplois traditionnels reçues au PNUD. C’est à la fois une indication de l’enthousiasme qui anime les personnes pour cette nouvelle méthode de travail et de l’urgence de s’attaquer différemment aux problèmes de développement complexes – qu’il s’agisse de la pollution de l’air en Inde, de l’émigration en Serbie ou de l’amélioration de l’accessibilité des véhicules électriques en Namibie.

Le réseau des laboratoires d’accélération du PNUD attire déjà de l’attention. C’est ainsi que la semaine dernière, il a remporté le prix baptisé Apolitical 2019 Global Public Service Teams de l’année pour ses politiques fondées sur des données factuelles.

Les laboratoires font partie du nouveau Réseau mondial pour les politiques (GPN) du PNUD, qui a été créé en 2019. Les cercles de professionnels du GPN mettent désormais en relation plus de 8 800 collègues du PNUD, tandis que la liste de spécialistes du GPN compte 5 000 professionnels du développement chevronnés confirmés travaillant dans 110 domaines d’expertise et pouvant être mobilisés rapidement pour soutenir le travail du PNUD au niveau des pays.

Transformation numérique

La connectivité et la réactivité du GPN seront facilitées par la Stratégie numérique du PNUD, qui commence à transformer de nombreux pans de l’organisation.

Plus de 1 600 agents du PNUD ont achevé un programme d’apprentissage sur la transformation numérique couvrant des sujets comme l’intelligence artificielle (IA), les « mégadonnées », les chaînes de blocs et l’innovation, et 500 autres ont participé à des « Master class » portant sur des sujets se rapportant au numérique, organisées en partenariat avec Unilever et INSEAD.

Nous avons identifié une nouvelle série d’initiatives numériques institutionnelles, allant d’une plateforme basée sur la technologie des chaînes de blocs pour améliorer la transparence de la chaîne d’approvisionnement des petits producteurs aux consommateurs, à une meilleure visualisation de l’impact du changement climatique sur le développement. La nouvelle stratégie du PNUD en matière de technologies de l’information (TI) sera également déployée en 2020, et sera axée sur de nouvelles méthodes de travail.

Le programme VNU et le PNUD collaborent également à la création d’une nouvelle plateforme numérique avec intelligence artificielle contrôlée afin de rationaliser les services de recrutement et de gestion des volontaires fournis aux partenaires des Nations Unies.

Et comme indiqué lors des réunions informelles qui ont commencé en 2020, nous utilisons maintenant l’intelligence artificielle – en particulier grâce à l’apprentissage automatique supervisé – pour aider à faire parler les résultats du PNUD pour 2018 et 2019, afin de générer de meilleures informations, déterminer les tendances, partager des idées et améliorer la planification stratégique et les résultats à tous les niveaux au PNUD. Ces capacités nous aideront à mieux cerner non seulement les domaines où nous obtenons de bons résultats, mais aussi ceux où nous n’en obtenons pas et, plus important encore, pourquoi.

Je sais que vos équipes ont eu un aperçu de ce nouvel outil institutionnel lors de la réunion informelle consacrée à l’examen à mi-parcours du Plan stratégique du PNUD tenue la semaine dernière.

Je saisis cette occasion pour souligner l’importance que le PNUD attache à cet examen, qui contribuera à garantir que la licence d’exploitation du PNUD soit pleinement effective et tournée vers l’avenir. D’autres séances avec le Conseil sur l’examen à mi-parcours sont prévues plus tard en février pour étudier les nouvelles données et aider à préparer le bilan global des exercices 2018 et 2019 qui sera présenté au Conseil en juin. Le soutien et la participation continus du Conseil d’administration seront essentiels.

Stimuler l’innovation financière

Un autre élément essentiel de nos nouvelles capacités est le nouveau pôle sectoriel financier du PNUD.

Lancé en 2019, il a été conçu pour aider le PNUD et ses partenaires à mieux financer le changement nécessaire pour atteindre les ODD. Il s’appuie sur le travail que nous menons à travers des initiatives telles que Inspecteurs des impôts sans frontières et le Forum de développement des assurances, sur l’aide que nous apportons aux pays pour développer des cadres de financement nationaux intégrés (CFNI) en partenariat avec l’UE et d’autres agences des Nations Unies, et sur l’initiative phare du PNUD sur l’impact des ODD baptisée SDG Impact.

L’année 2019 a également été importante sur le plan des interventions de l’ONU dans la finance numérique. J’ai coprésidé le Groupe de travail du Secrétaire général sur le financement numérique des ODD aux côtés de Maria Ramos, ancienne PDG du Groupe Absa. Ce groupe de travail est un excellent exemple de forum public-privé réunissant l’ONU, la Banque mondiale, des banques centrales et des PDG du secteur privé. Nous nous réjouissons à la perspective de porter nos recommandations à l’attention du Secrétaire général d’ici juin 2020.

Mises ensemble, toutes ces nouvelles initiatives liées au modèle opérationnel – Réseau mondial pour les politiques et les laboratoires d’accélération, pôle financier, SDG Impact ou encore rôle du PNUD dans le développement de la finance numérique – aideront à accélérer le rythme et à accroître l’échelle du changement pour un développement efficace que les ODD exigent de nous tous.  

Et ces initiatives ont été rendues possibles grâce à la large mobilisation de collègues du PNUD, de Volontaires des Nations Unies, du FENU, du Bureau de la coopération Sud-Sud des Nations Unies et du Fonds d’affectation spéciale multipartenaires des Nations Unies.

Engagement continu pour la réforme du Système des Nations Unies pour le développement

Tous les efforts ainsi déployés le sont dans le contexte général de la réforme du Système des Nations Unies pour le développement – à laquelle le PNUD reste fermement attaché.

En 2019, nous avons participé activement aux principaux volets de la réforme, notamment l’élaboration des nouvelles orientations concernant le Cadre de coopération pour le développement durable des Nations Unies, l’élaboration du Cadre de gestion et de responsabilisation, la présidence conjointe – avec le PNUE – du travail interinstitutions sur l’examen des bureaux plurinationaux et l’examen régional.

Dans le cadre de cette participation, nous avons également dû remplir notre rôle de principal prestataire de services au système des coordonnateurs résidents, aidant à faire en sorte que ces derniers et les bureaux dont ils ont la charge puissent s’acquitter de façon transparente de leurs fonctions essentielles de coordination. Un protocole d’accord amendé entre le Secrétariat de l’ONU et le PNUD prévoit que les prestations de services se poursuivent en 2020.

Nous constatons déjà des résultats provisoires, un changement de culture et de comportement à la suite des réformes – notamment grâce à aux partenariats stratégiques renouvelés avec des agences et entités sœurs des Nations Unies, à l’instar de l’UNICEF, du PNUE, d’ONU Habitat, de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), pour ne citer que celles-ci.

Nous continuerons de le faire tout en explorant les moyens de faire progresser le chapitre commun de nos plans stratégiques avec l’UNICEF, le FNUAP et ONU Femmes, et en poursuivant notre collaboration quotidienne avec nos partenaires des Nations Unies.

À mesure que nous progressons, nous nous attendons à ce que les retombées positives et les gains de la réforme augmentent, renforçant davantage les résultats que nous pouvons obtenir. Nous travaillons en étroite collaboration avec le DCO et d’autres agences pour appréhender ces premiers résultats et la manière dont nous travaillons mieux ensemble pour un plus grand impact.

Descriptifs de programme de pays

Six descriptifs de programme de pays sont soumis à votre examen au cours de cette réunion, pour Cuba, la République démocratique du Congo, l’Irak, le Koweït, le Mali et le Paraguay.

Bien que l’élaboration de certains cadres de coopération des Nations Unies soit encore en cours de finalisation, les résultats présentés dans ces descriptifs sont tirés des cadres respectifs. Le PNUD, le FNUAP et l’UNICEF adoptent tous la même approche en cette année de transition.

Conformément à l’usage, les descriptifs de programme de pays ont été soumis à un processus d’assurance qualité approfondi pour garantir leur conformité aux priorités nationales et au Plan stratégique, et pour veiller à ce qu’ils mettent l’accent sur l’efficacité et l’efficience, les synergies avec les partenaires et la crédibilité des mécanismes de suivi et d’évaluation.

3.      Perspectives d’avenir : 2020 et la Décennie d’action pour la réalisation des ODD

Le défi du PNUD en ce début de l’année 2020 est d’être utile à une nouvelle génération de partenaires, d’activistes, de manifestants qui revendiquent une vie juste et équitable. Pour ce faire, nous adhérons totalement à la Décennie d’action qui s’achèvera avec la réalisation des ODD.

Cela signifie que le PNUD continuera de faire face à la complexité pour mettre en œuvre le Plan stratégique, en s’attaquant notamment à des défis intégrés tels que les inégalités, le changement climatique et les causes profondes de la migration et des déplacements forcés.

En ce qui concerne par exemple les inégalités, cela signifie commencer à intervenir en 2020, car nous entendons continuer de mettre l’accent sur l’égalité des sexes et l’autonomisation, pour marquer le 25e anniversaire du Programme d’action de Beijing.

En outre, nous examinerons davantage et nous attaquerons à la prochaine génération des inégalités qui se creusent, en particulier dans les domaines de la technologie et du changement climatique – deux changements majeurs qui, faute de contrôle, pourraient créer de nouvelles fractures sociales, semblables à celles qui ont vu le jour pendant la Révolution industrielle, comme l’explique notre Rapport sur le développement humain 2019. Ces inégalités de la prochaine génération seront au centre de nos Journées de l’innovation d’Istanbul 2020 prévues en avril.

En ce qui concerne le changement climatique, cela suppose également que comme nous entrons ensemble dans une « super année » pour la nature, nous nous concentrerons sur la relation intégrée entre le climat, la nature et le développement pour impulser et accélérer le changement, que nous examinerons ensemble plus en détail cet après-midi.

Et en ce qui concerne les déplacements forcés et les migrations, nous devrons mettre davantage l’accent sur les causes profondes, notamment en donnant un nouveau souffle aux efforts de prévention des conflits et des crises.

Avec les progrès réalisés en 2019, je suis confiant que #NextGenUNDP est maintenant prêt à relever ce défi : produire des résultats à l’échelle et à la vitesse nécessaires pour la réalisation des ODD, main dans la main avec nos partenaires.

En effet, en 2020, le PNUD s’attellera à réunir davantage de partenaires autour de la table pour accélérer l’action en faveur des ODD et les progrès en la matière, à travers notamment des activités renforcées de sensibilisation, de plaidoyer et de communication. Le partenariat que nous avons noué avec Samsung, qui a abouti à l’installation de l’application mobile Samsung ODD sur environ 4,5 millions d’appareils, pour plus d’un million d’utilisateurs actifs à ce jour, en est l’illustration.

Notre approche renforcée de la collaboration avec nos partenaires dans les PEID sera lancée en 2020 pour répondre aux opportunités les plus urgentes et les plus importantes de ces derniers en vue d’accélérer le développement durable porteur de transformations profondes.

Les Ambassadeurs de bonne volonté du PNUD continuent de braquer les projecteurs sur les ODD, traduisant le travail que nous faisons pour un public mondial plus large, tandis qu’à travers des initiatives telles que The Lion’s Share, des célébrités comme le producteur britannique et historien de la nature David Attenborough joignent leur voix à celle du PNUD pour appeler une nouvelle voie à suivre pour les peuples et la planète.

Conclusion

Nous sommes conscients de l’ampleur du défi auquel nous sommes confrontés pour atteindre les ODD.

La solution maintenant est d’exploiter cette passion et ce but, pour faire émerger et appliquer à une grande échelle les multiples solutions potentielles qui nous mèneront vers l’avenir du développement.

Et si nous avons besoin d’inspiration pour le faire, le 75e anniversaire de l’Organisation des Nations Unies cette année devrait en être une source.

Au PNUD, nous sommes impatients d’écrire avec vous tous le prochain chapitre du développement qui décrit comment réaliser les ODD.