Déclaration à l’adresse du Conseil d’administration du PNUD

Déclaration à l’adresse du Conseil d’administration du PNUD à New York, 6 septembre 2018

6 septembre 2018

Seul le prononcé fait foi

Vidéo du discours prononcé par l'Administrateur.

J’ai le plaisir de vous souhaiter la bienvenue à cette deuxième session ordinaire du Conseil d’administration du PNUD.

Nous nous réunissons à un moment critique pour l’ONU, son système de développement et l’avenir du PNUD. Mon équipe et moi-même attendons avec impatience les délibérations avec vous, les membres du Conseil d’administration et gardiens du PNUD.

Mais avant, permettez-moi tout d’abord de saisir cette occasion pour vous présenter les nouveaux membres de l’équipe dirigeante du PNUD. Il s’agit de : Mme Ahunna Eziakonwa, Directrice du Bureau régional pour l’Afrique ; M. Luis Felipe Lopez-Calva, Directeur du Bureau régional pour l’Amérique latine et les Caraïbes ; Mme Ulrika Modéer, Directrice du Bureau des relations extérieures et du plaidoyer ; Mme Asako Okai, Directrice de l’Unité de réponse aux crises ; et Mme Mirjana Spoljaric Egger, Directrice du Bureau régional pour l’Europe et la Communauté des États indépendants. Je vous prie de bien vouloir vous joindre à moi pour leur souhaiter à toutes et à tous la bienvenue au PNUD. Je suis très heureux de faire observer que nous sommes parvenus à la parité entre les sexes au sein de la haute direction que je conduis.

1. La promesse du Plan stratégique du PNUD pour la période 2018-2021

Il y a dix mois, alors que nous procédions au lancement du nouveau Plan stratégique, nous vous avons fait la promesse de faire du PNUD l’organisation de développement la plus tournée vers l’avenir et disposant du plus vaste réseau, une organisation capable d’apporter des solutions du XXIe aux défis de développement les plus complexes auxquels les pays sont confrontés – qu’il s’agisse de l’éradication de la pauvreté, de la résorption des crises économiques ou des transitions massives.

Le moment est bien choisi. Le Secrétaire général des Nations Unies, avec le soutien des États, a entrepris de mener une réforme profonde du système des Nations Unies pour le développement dans le but d’en transformer la structure, la direction et les mécanismes de responsabilisation.

Une réforme efficace de ce système nécessite un PNUD fort et en ordre de marche. Grâce au Plan stratégique, nous avons engagé un processus de réflexion visant à repenser et repositionner l’organisation afin de la faire passer d’un organisme de développement classique à une organisation qui fournit des conseils de pointe en matière de développement et qui est capable d’aider les pays à se connecter instantanément au reste du monde, à accéder aux ressources en connaissances et aux réseaux de promotion des pratiques optimales dont ils ont besoin pour réaliser des avancées sur le plan du développement.

2. Nous enregistrons des progrès rapides qui partent de la base

En dix mois de travail, avec votre ferme soutien, nous avons commencé à redéfinir les limites de ce que le PNUD peut accomplir. Forts de notre présence et de nos capacités à nul autre pareil dans les pays – lesquels constituent généralement notre principal atout –, nous avons entrepris de doter le PNUD des outils qu’il lui faut pour mobiliser, connecter et innover avec plus d’efficacité. C’est d’ici, au sein du Conseil d’administration, qu’est parti ce changement qui, aujourd’hui, se concrétise rapidement et progressivement à la base et recentre les capacités et les possibilités du PNUD dans son rôle de chef de file du développement.

Le Plan stratégique du PNUD comporte quatre engagements cruciaux :

Premier engagement : « Que le PNUD ait une action plus pertinente face à l’évolution du contexte dans lequel s’inscrit le développement et à sa complexité, en se montrant digne de la confiance dont il jouit et en faisant la preuve de son ferme attachement à s’acquitter de son mandat en éliminant la pauvreté »

* Les six solutions types sont déjà en cours d’application au niveau des pays. Il s’agit de combinaisons de solutions modulaires pour des contextes nationaux singuliers. Tous les documents de programme de pays qui seront présentés lors de cette réunion du Conseil intègrent pleinement l’application de solutions types adaptées à chaque contexte national et tenant compte des priorités nationales ;

* Nos plateformes nationales prennent progressivement forme, ce qui facilite de nouvelles méthodes de collaboration au sein des pays et de la société et entre ces ceux-ci dans la poursuite de réalisations d’une plus grande ampleur sur le plan du développement, à l’ère du travail en réseau. Au moins 50 pays où le PNUD est physiquement présent auront mis en place au moins une plateforme d’ici la fin de période couverte par le Plan stratégique, soit 2021 ;

* Une autre mesure importante prise aura été la refonte et la reconfiguration profondes des compétences du PNUD, organisées désormais en un réseau mondial de centres de réflexion sur les politiques (GPN) et un groupe d’experts des sur les ODD, qui sont mieux à même de trouver rapidement des solutions à des problèmes complexes. Le GPN intègre les structures, les capacités et les compétences du Bureau des politiques et de l’appui aux programmes (BPPS) et de l’Unité de réponse aux crises (CRU) et les relie au pool sans égal de compétences et d’agents du PNUD travaillant au niveau national ;

* Déjà, en tant que grand promoteur de l’action climatique dans 140 pays, le PNUD va doubler le niveau de l’aide directe qu’il apporte à la mise en œuvre des contributions déterminées au niveau national (CDN), en portant le nombre de pays bénéficiaires de 31 à plus de 60.

* Nous avons achevé l’élaboration de la troisième Stratégie du PNUD pour la promotion de l’égalité des sexes, dont nous procèderons au lancement vendredi prochain. Cette stratégie engage l’organisation à des objectifs et indicateurs de performance et de mise en œuvre d’un niveau sans précédent. Je préside personnellement notre Comité de direction pour l’égalité des sexes, qui se réunit deux fois par an afin de suivre les progrès accomplis et demander des comptes à nos cadres supérieurs.

* Nous renforçons nos partenariats, notamment ceux avec d’autres entités des Nations Unies. En juillet 2018, le PNUD et ONU Femmes ont signé un protocole d’accord visant à renforcer leur collaboration dans des domaines tels que la lutte contre les violences à l’égard des femmes ; le renforcement de la collaboration dans les situations de crise et les États fragiles ; la promotion du leadership politique des femmes ; et la collaboration à la promotion de l’égalité des sexes dans le secteur privé et dans le domaine des énergies durables. Des accords de partenariat similaires ont été conclus avec l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), le Bureau de lutte contre le terrorisme des Nations Unies et l’Organisation météorologique mondiale (OMM).

* Nous sommes résolument déterminés à promouvoir la coopération Sud-Sud et la coopération triangulaire, notamment en hébergeant le Bureau des Nations Unies pour la coopération Sud-Sud : en 2017, le PNUD a fait état de près de 500 projets et programmes réalisés dans ce domaine dans 127 pays. Le 40e anniversaire du Plan d’action de Buenos Aires sera une occasion idoine de faire avancer cet important programme d’action en collaboration avec les pays partenaires.

Deuxième engagement : « Que le PNUD fasse preuve de plus de vivacité, d’esprit d’innovation et de dynamisme en tant que chef de file capable de prendre et de gérer des risques »

Les ODD et le contexte de développement actuel exigent des plateformes et des modalités de travail nouvelles, plus souples et plus inclusives. Le PNUD a lancé une série d’axes de travail et de plateformes tournées vers l’innovation qui lui permettront d’offrir rapidement de nouveaux services aux pays, au système des Nations Unies et à la communauté internationale du développement. Nous relevons le défi consistant à repenser la coopération au développement en conjuguant des approches qui ont fait leurs preuves et les enseignements tirés de l’expérience en matière d’innovation, et en poursuivant les interventions à une plus grande échelle afin d’obtenir des résultats concrets sur le terrain.

* Depuis 2014, le Fonds pour l’innovation a investi dans non moins de 140 expériences novatrices dans 85 pays, avec l’appui du Gouvernement danois. Les enseignements et les résultats cruciaux qui animent notre stratégie prospective sont exposés dans notre dernier rapport, intitulé Moonshots and Puddle Jumps – Innovation for the Sustainable Development Goals, qui sera lancé aujourd’hui.

* Le Fonds d’investissement pour les bureaux de pays du PNUD, doté à hauteur de 20 millions de dollars, a été lancé en mars 2018. Les bureaux du PNUD ont été invités à soumettre des propositions convaincantes pour bénéficier d’un financement au titre de l’innovation. En l’espace de 12 semaines, ce fonds avait reçu des propositions de 58 bureaux de pays portant sur 63 projets et approuvé et débloqué des financements pour des projets dans 49 pays – un nouveau record ;

* Le 25 septembre, nous lancerons SDG Impact Finance, une start-up dont l’objectif sera d’accroître sensiblement les investissements privés consacrés à la réalisation des ODD. Faisant fond sur nos vastes connaissances et notre grande expérience ainsi que sur la crédibilité dont nous jouissons auprès de plus de 170 États en tant que partenaire neutre, nous réaliserons cet objectif en offrant aux investisseurs privés et aux pays partenaires un ensemble d’outils et de services d’information qui les aideront à mieux cibler leurs investissements afin d’obtenir des résultats concrets sur le plan du développement.

* Dans le cadre de l’initiative Project Catalyst, nous travaillons avec une petite équipe d’experts et des partenaires qui consacrent la totalité de leur temps à étudier les tendances du développement et les solutions du futur pour lesquelles le PNUD et les pays partenaires devront élaborer de nouvelles stratégies et réponses ;

* Plus de 900 employés en moyenne participent désormais à nos conférences téléphoniques mensuelles sur l’innovation pour présenter les innovations et les partenariats du PNUD qui à l’évidence « changent la donne ».

3. Parallèlement, le PNUD continue d’introduire des innovations dans son modèle de fonctionnement et ses processus tout en exécutant un portefeuille croissant de projets et de programmes.

Troisième engagement : « Favoriser l’exécution du Plan stratégique du PNUD et du Programme 2030 : un nouveau modèle de fonctionnement pour le PNUD ».

Durant l’année écoulée, nous avons pris des mesures importantes pour améliorer notre modèle de fonctionnement, et au-delà du volet innovations que j’ai évoqué, nous avons également enregistré des progrès appréciables sur le plan de la performance avec pour but de devenir une organisation plus efficace, plus efficiente et animée par une volonté de résultats.

Premièrement, notre attachement à une gestion financière prudente – un trait caractéristique de la gestion financière au PNUD –, demeure inébranlable, grâce aux ressources de base généreusement fournies par les États membres.

Certaines des réalisations importantes que nous avons accomplies sont présentées ci-après :

* Un redressement remarquable de notre situation financière à la clôture de l’année 2017, rendu possible grâce à la mise en œuvre d’un processus rigoureux de réduction des coûts et de réalisation d’économies pour éviter un déficit prévu de 30 à 50 millions de dollars. Nous prévoyons un excédent similaire en 2018.

* Certes le nouveau Plan stratégique et la réforme du système des Nations Unies pour le développement ont nécessité des efforts supplémentaires considérables de la part de nos équipes et de nos partenaires, mais le PNUD a maintenu son portefeuille actuel et continué de l’améliorer. Ce dernier est ainsi passé de 4,6 milliards de dollars en 2017 à 4,9 milliards de dollars en 2018, comprenant plus de 4 500 projets réalisés dans 170 pays avec l’appui de 17 000 agents et d’un grand nombre de partenariats. Non seulement ces chiffres représentent une progression notable de la productivité et de l’exécution des opérations, mais, conjugués à un certain nombre de réformes déjà mises en œuvre, ils témoignent des résultats tangibles obtenus du point de vue de l’amélioration des performances, la réalisation d’économies et de l’efficacité.

* Nous avons également renversé la vapeur en réalisant les « gains » cumulés les plus élevés réalisés sur l’appui général à la gestion (GMS) depuis que nous avons commencé à suivre cet indicateur dans le détail en 2014 (données à fin juillet 2018). Bien qu’il ne s’agisse que d’un indicateur de la santé financière de l’organisation parmi d’autres, cet indicateur-là témoigne de l’accélération de l’exécution des projets – ce qui signifie que nous apportons à nos partenaires un soutien plus important que jamais auparavant –, et de la confiance que les donateurs placent dans notre travail ;

* Treize années consécutives d’opinions d’audit sans réserve de la part du Comité des commissaires aux comptes de l’ONU concernant les états financiers du PNUD  

* Nous avons conservé notre position de premier plan parmi les organisations d’aide les plus transparentes au monde et celle de l’institution de l’ONU la plus transparente, et nous améliorons régulièrement nos notes depuis 2014.

* Une opinion d’audit satisfaisante du Bureau de l’audit et des investigations (OAI) concernant la pertinence et l’efficacité du cadre de gouvernance, de gestion des risques et de contrôle (GRC) du PNUD.

* Et, comme je vous l’ai promis, nous ne toucherons pas aux 29 millions de dollars affectés aux mesures de transition durant la première année de mon mandat.

Deuxièmement, l’examen de nos services de gestion entre avril et juillet dans le cadre d’un vaste processus de consultation a constitué un volet important du travail que nous avons effectué sur le modèle de fonctionnement de notre organisation.

* La mise en œuvre des recommandations de cet examen est en cours. Il s’agit notamment : d’améliorer et élargir le recours aux modalités de services partagés pour la prestation de services opérationnels ; de recourir davantage au numérique au sein du PNUD ; et de renforcer la capacité de nos bureaux de pays à s’assurer que leurs services sont à la fois de classe mondiale et convenablement tarifés.

* Nous travaillons également en étroite collaboration avec nos partenaires de l’UNCT dans le cadre de la fourniture de ces services. À cette fin, nous avons créé un nouveau logiciel qui permet de comparer la qualité et le coût des services entre les entités des Nations Unies au niveau des pays. C’est la première fois qu’une comparaison objective des prestations de l’ONU dans les pays est rendue possible.

* La mise en application de notre nouvelle approche de la gestion des programmes et des projets (PPM) nous a permis de réviser le manuel de règles relatif à l’élaboration et à l’exécution des programmes. Cette révision a permis de supprimer les procédures administratives superflues et les obstacles à la créativité et à l’efficacité, ce qui s’est traduit par un gain de 33 jours par an en moyenne pour chaque membre du personnel travaillant sur des projets ;

* Plus de 20 procédures opérationnelles sont en cours d’amélioration ; celles-ci englobent un nombre important de nos transactions quotidiennes, et ces mesures montrent notre détermination à nous améliorer sans cesse ; le travail d’allégement de nos processus opérationnels se poursuit ;

* Nous gérons le plus important portefeuille de services d’achat pour d’autres organismes des Nations Unies, gérons la masse salariale de 17 000 employés hors PNUD, et notre service de trésorerie gère efficacement 3 milliards de dollars d’actifs d’autres organismes en menant des transactions en 117 devises.

Troisièmement, en ce qui concerne la gestion de notre personnel, nous avons entrepris une refonte de notre approche des ressources humaines, une nouvelle stratégie en la matière devant être rendue publique bientôt, à la suite de la nomination d’un nouveau directeur des ressources humaines.

* Notre nouvelle équipe de direction est maintenant en place et nous sommes parvenus à la parité parfaite au niveau de secrétaire général adjoint.

* Notre nouvelle Stratégie pour la promotion de l’égalité des sexes vise à atteindre la parité totale d’ici 2021 au niveau des cadres supérieurs et à tous les échelons de l’organisation et à assurer l’égalité des droits et des chances à toutes les personnes qui travaillent au PNUD, quelle que soit leur identité de genre.

* La lutte contre le harcèlement sexuel et l’exploitation et les abus sexuels est devenue une priorité fondamentale. J’en fais une responsabilité très personnelle. À la suite d’un examen conjoint réalisé par la direction et le personnel, un train de mesures spécifiques – allant de nouvelles politiques et mesures de recours à une ligne d’assistance téléphonique indépendante ouverte 24 heures sur 24 – a été mis en place.

Sur le financement du plan stratégique :

* Nos ressources de base étaient censées augmenter pour la première fois depuis 2013 pour atteindre environ 630 millions de dollars cette année (soit 18 millions de dollars de plus qu’en 2017). Toutefois, ces dernières semaines, un certain nombre de donateurs ont exprimé de nouvelles incertitudes en lien avec la réforme du système des Nations Unies pour le développement ;

* Le déséquilibre entre les ressources de base et les autres ressources doit être résorbé de toute urgence. En 2017, le ratio ressources ordinaires/autres ressources a augmenté, passant à 12:88. Quinze gouvernements donateurs seulement ont fourni 73 % du financement total du PNUD et 93 % des ressources ordinaires de l’organisation. La prévisibilité et la flexibilité ne sont pas non plus à négliger.

* Une grande première en ce qui concerne le lien entre transparence et devoir de responsabilité au PNUD : en juillet, nous avons rattaché notre Cadre intégré de résultats et d’allocation des ressources à notre portefeuille de programmes et de projets. Pour la première fois en effet, nous sommes en mesure d’analyser les résultats à obtenir par rapport au budget prévisionnel en cours et aux ressources prévues dans le cadre des trois domaines d’effets du Plan stratégique, des six solutions types et les 27 produits, ainsi qu’au regard de notre contribution aux cibles des ODD.

4. Nous poursuivons la réforme du système des Nations Unies pour le développement tout en créant un PNUD nouveau.

Quatrième engagement : « Nous contribuerons à la mise en place d’un système des Nations Unies pour le développement qui soit adapté à notre monde en mutation ».

J’ai hâte de discuter de cette question plus en détail lors de la séance prévue à l’heure du déjeuner.

La réforme du système des Nations Unies pour le développement marque un tournant décisif pour le PNUD en ce qu’elle présente d’énormes défis et des opportunités considérables pour l’organisation.

* Depuis l’adoption de la résolution 72/279 de l’Assemblée générale, le PNUD a déployé des ressources humaines et institutionnelles importantes pour prêter assistance à l’équipe de transition du Secrétaire général. Le PNUD dispose désormais d’une équipe à plein temps chargée de faciliter le transfert de 129 postes de coordonnateurs résidents et de centaines de postes rattachés aux bureaux de coordonnateurs résidents et au Bureau de coordination des opérations de développement (DOCO) vers les lieux d’affectation prévus dans les contrats correspondants, à compter du 1er janvier 2019 ;

* Le PNUD doublera sa contribution par le biais du mécanisme de partage des coûts du système des Nations Unies pour le développement en la portant à 12 millions de dollars par an, et il fournira également un appui opérationnel pendant une période de transition. L’accord de niveau de service en cours de négociation avec le Secrétariat de l’ONU déterminera le soutien opérationnel qui sera attendu du PNUD dans le futur.

* En raison de ces détachements, le PNUD se doit maintenant de mettre en œuvre un processus accéléré d’évaluation et de recrutement de ses cadres supérieurs au niveau national. Il nous faut identifier, évaluer et nommer plus de 100 représentants résidents. Nous comptons achever l’évaluation et la nomination des nouveaux représentants résidents du PNUD d’ici fin décembre 2018.

* Nous nous attachons résolument à mettre à la disposition du système des Nations Unies pour le développement la plateforme d’appui et la fonction d’intégrateur préconisées dans la résolution de l’Assemblée générale. C’est un rôle naturel pour le PNUD, qui fait écho à notre mandat multisectoriel, à notre vaste réseau de bureaux de pays et à nos partenariats de développement de grande portée, mais qui exigera également de nouveaux services et compétences. Le Programme des Volontaires des Nations Unies (VNU), le Fonds d’équipement des Nations Unies pour le capital (FENU), le Bureau des Nations Unies pour la coopération Sud-Sud et le Bureau des fonds d’affectation spéciale multidonateurs, tous hébergés par le PNUD, offrent des possibilités considérables de renforcer les synergies et une très grande possibilité de renforcer ce rôle.

* Certes le financement de la fonction de coordination est important, mais nous vous prions instamment de veiller à ce qu’il ne soit pas assuré au détriment de la mise en œuvre effective de l’aide au développement sur le terrain. Un PNUD financé convenablement bien orienté dans ses programmes est également essentiel au rôle de direction stratégique rempli par le Coordonnateur résident.

Conclusion :

Au cours des 10 derniers mois, nous nous engagés dans la mise en œuvre rapide et ciblée du Plan stratégique. Ayant présenté les premiers résultats et les grandes étapes franchies, je pense que nous avons tenu notre promesse non seulement d’exécuter un portefeuille croissant de projets et de programmes en 2017/2018, mais aussi d’opérer un changement profond et transformateur des produits de nouvelle génération que le PNUD offrira aux pays, à la famille des Nations Unies et à la communauté des donateurs dans les années à venir.

Nous y sommes parvenus tout en réduisant les coûts et en gérant une transition majeure et difficile liée à la réforme du système des Nations Unies pour le développement, qui a une incidence sur tous les aspects des opérations du PNUD dans le monde.

Le Plan stratégique a défini une vision et une voie à suivre pour le PNUD pour la période 2018-2021. Il a également créé un cadre de responsabilisation. Il représente en outre un pacte de gouvernance conclu entre vous, État membres. Pour l’avenir, nous attendons de vous, notre Conseil d’administration, que vous veilliez à ce que soient mises à disposition les capacités et les ressources dont le PNUD a besoin pour s’acquitter de son mandat et de son rôle fondamental dans le système des Nations Unies pour le développement.