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Le relèvement au Népal passe par la collaboration
30 juin 2015 par Naoki Nihei, Conseiller en matière de collaboration PNUD-Japon
En regardant par le hublot de mon avion vers Katmandou, j’ai pu évaluer l’ampleur des dégâts occasionnés par le séisme du 25 avril. Partout dans la ville, des tentes colorées abritent les personnes dont les maisons ont été touchées.
Le Népal a été durement frappé par le séisme et ses répliques, qui ont causé la mort de 9 000 personnes. Après le désastre, le Népal a reçu l’appui de nombreux pays qui ont apporté des secours d’urgence ou des traitements médicaux. Une fois ces initiatives ralenties, la communauté internationale a commencé à aider le Gouvernement népalais à mettre en œuvre un plan de reconstruction à moyen et long terme. Au PNUD, nous sommes l’un des principaux acteurs de cet exercice de planification.
Mon voyage à Katmandou entre dans le cadre de la coopération entre le Japon et le PNUD pour aider le Gouvernement népalais à entamer la procédure. En ma qualité de membre de l’équipe de secteur chargée de la réduction des risques de catastrophes, j’ai participé à des consultations avec le Gouvernement et réalisé des enquêtes de terrain avec tous les partenaires de développement concernés.
Au cours des semaines qui suivent la catastrophe, il faut commencer par évaluer l’étendue des dégâts et des pertes, puis les besoins financiers nécessaires au relèvement et à la reconstruction. Grâce à cette évaluation, les donateurs et les organismes d’aide, ainsi que le pays touché, peuvent se faire une meilleure idée des dégâts, préparer le plan de reconstruction, définir les priorités et développer les projets.
Au Népal, l'Agence japonaise de coopération internationale (JICA) et la Banque asiatique de développement (BAD) ont été des partenaires essentiels, renforçant les capacités conjointes du PNUD, de l’Union européenne et de la Banque mondiale à établir une évaluation des besoins après une catastrophe (EBAC) (anglais).
L’EBAC allège considérablement le fardeau des gouvernements qui reçoivent de nombreuses évaluations de différentes organisations. Ainsi, l’ensemble des besoins de reconstruction et de relèvement a été évalué à 6,7 milliards de dollars américains. Le rapport de l'EBAC a énuméré 23 secteurs nécessitant un effort de reconstruction, parmi lesquels les logements, les écoles, les routes, les bâtiments administratifs, l’agriculture, et les monuments historiques.
Dans le domaine de la réduction des risques de catastrophes, nous avons évalué les besoins à 82 millions de dollars.
Présenté à la conférence des donateurs à Katmandou le 25 juin, le rapport permettra à tous les partenaires d’élaborer une stratégie d’assistance efficace et contribuera à l’établissement de partenariats mondiaux après les catastrophes.
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